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La Guinée adopte un plan d’urgence sanitaire accéléré contre Ebola

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[dropcap]L[/dropcap]a Guinée vient de mettre en place un plan d’urgence sanitaire accéléré devant s’étendre sur deux mois, afin de réduire de façon drastique les risques de contamination au virus Ebola.

Dr. sackoba Keita, Coordinateur national de la lutte contre la maladie à virus Ebola en Guinée.
Dr. sackoba Keita, Coordinateur national de la lutte contre la maladie à virus Ebola en Guinée.

Ce plan, axé sur l’accroissement des mesures de contrôle sanitaire à travers le pays, devrait permettre d’inverser la tendance actuelle et de couper la chaîne de contamination, a affirmé Sakoba Kéita, coordinateur national chargé de la lutte contre le virus Ebola, au cours d’une réunion d’information destinée à faire le point de la gestion de la riposte contre la maladie, en présence des partenaires de la Guinée.

Il s’agira à travers ce nouveau plan de « changer de stratégie dans la communication, en privilégiant la communication de proximité, afin d’impacter sur la perception que certaines communautés ont de la maladie », a-t-il affirmé.

Les autorités guinéennes veulent faire de réactivité dans la riposte contre le virus qui continue sa propagation, touchant à ce jour neuf localités.
Pour sa part, le ministre guinéen de la Santé et de l’Hygiène publique, Dr Rémy Lamah, a profité de l’occasion pour saluer l’ engagement des partenaires de santé et tous les pays amis de la Guinée, pour leur mobilisation en faveur de la lutte contre Ebola.

En Guinée où l’épidémie d’Ebola a commencé au début de l’année, le nombre cumulé des cas s’est élevé à 882, dont 664 confirmés, avec 555 décès, selon les dernières statistiques fournies par les autorités guinéennes et leurs partenaires, tels que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et Médecins sans frontières (MSF).

Mardi, le président guinéen Alpha Condé a exhorté les médias à jouer leur partition dans la riposte contre la fièvre hémorragique Ebola.

A travers des messages de sensibilisation dans les langues nationales, davantage de populations pourraient être alertées, notamment dans les milieux ruraux, où persiste la réticence à la présence des agents de santé, engagés dans la lutte contre le virus Ebola.

Xinhua

 

 

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