Une ONG de défense des droits humains demande l’application de la peine de mort en Guinée
[dropcap]L[/dropcap]a recrudescence de l’insécurité dans la capitale guinéenne et dans les différentes villes du pays ne laisse pas indifférentes les ONG de défense des droits de l’Homme qui ne cessent de fustiger le laxisme des autorités du pays.
Ce jeudi 25 mars, l’ONG de défense et de promotion des droits humains l’AGAS (Alliance guinéenne pour l’action sociale) a demandé, au cours d’une conférence de presse à Conakry, l’application effective de la peine de mort conformément au code pénal en vigueur dans le pays.
Pour le porte-parole de l’ONG Mamadou Alimou Diallo, l’abolition de la peine de mort en Guinée est un facteur qui peut aggraver les crimes dans le pays.
Une idée que soutient aussi, le président de l’AGAS Abdoulaye Diouma Diallo qui pense qu’abolir la peine de mort est un acte qui vise à encourager l’impunité et la criminalité en Guinée.
« L’abolition de cette disposition constitutionnelle n’est pas la solution pour la Guinée d’aujourd’hui’’, estime-t-il.
Pour le porte-parole de l’ONG Mamadou Alimou Diallo, juriste de formation, la Guinée n’est pas prête à abolir la peine de mort.
Il justifie sa position par le manque de moyens logistiques et infrastructurels, tels les centres pénitenciers de haute sécurité pouvant favoriser l’abolition de la peine de mort.
Plus loin, Mamadou Alimou Diallo estime que « la promotion, la défense et le respect des droits de l’Homme passe avant tout par l’application très strict des dispositions de la loi, dont la peine de mort ».
« L’Alliance guinéenne de l’action sociale demande la levée du moratoire sur l’abolition de la peine de mort afin qu’elle soit appliquée sur toute l’étendue du territoire national, conformément aux prescriptions du code pénal », conclu-t-il.
Boubacar Sidy Baldé
Tel: 620 05 30 91
Conakryinfos.com