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Situation chaotique à la maison de la presse : plusieurs journalistes séquestrés par des gendarmes

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L’appel à manifester, organisé par le Syndicat de la presse professionnelle de Guinée (SPPG), vient de prendre une autre tournure. Venus couvrir la déclaration du SPPG, des journalistes ont été arrêtés et violentés par les forces de l’ordre, à la Maison de la Presse.

Pour échapper à la barbarie que leur font subir les forces de l’ordre, une vingtaine de journalistes se sont retranchés dans la maison de la presse et bloquant tout accès. Des gendarmes stationnés à l’entrée de ce temple sacré, des professionnels de l’information, veillent au grain a toute sortie éventuelle d’un journaliste afin de l’arrêter.

Selon notre interlocuteur, les gendarmes ont transmis une lettre réponse de la mairie de Ratoma par rapport à la manifestation du SPPG.

Dans cette lettre qui date d’hier (mercredi) et est adressée au secrétaire général du SPPG. Et, elle est une réponse au courrier d’information qui lui a été adressé le 16 janvier dernier par le SPPG pour sa manifestation dénommée « déferlement humains sur Conakry ».

« Nous accusons réception de votre courrier sans numéro reçu à la date du 16 Janvier 2024 relatif à l’organisation des manifestations dans les grands ronds- points de la commune de Ratoma prévue le 18 janvier 2024. En réponse, nous sommes au regret de vous informer que nous ne pouvons autoriser l’organisation des telles manifestations, compte tenu du communiqué du C.N.R.D interdisant toutes manifestations sur la voie publique. Nous vous suggérons en conséquence, de surseoir à ces manifestations et vous adresser directement par courrier aux structures concernées », lit-on dans cette lettre signée par le maire Alpha Oumar Sacko.

BMS

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