The news is by your side.

Viol sur mineure : un officier de l’armée écope 10 ans de réclusion criminelle

les Annonces 224

Le lieutenant en service au camp Samoreya de Kindia a été situé sur son sort ce vendredi 3 mai 2024 dans l’affaire de viol sur mineure. Le président du tribunal militaire de première instance de Kindia l’a condamné à 10 ans de réclusion criminelle et à une amende de 10 millions de francs guinéens pour dommage et intérêt au préjudice de la plaignante.

Après le verdict, le procureur du tribunal militaire de première instance de Kindia, le lieutenant Mohamed Cissé, s’est confié au micro de notre reporter.

« Il s’agit d’un cas de viol sur mineur, sur une fille de 17 ans au moment des faits, dans l’enceinte d’un camp militaire ici, notamment à Samoreya.  Donc, le dossier datait depuis 2023 et c’est aujourd’hui qu’il y a eu prononcé du jugement. Le lieutenant a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle et au paiement des dommages et intérêts à la victime qui s’élèvent à 10 millions de francs, » a-t-il déclaré.

le procureur du tribunal militaire de première instance de Kindia, le lieutenant Mohamed Cissé

 

Après le jugement, un mandat d’amené a été décerné contre le violeur, comme l’explique le procureur lieutenant Mohamed Cissé : « La loi prévoit le jugement par défaut : si après l’ordonnance de renvoi on n’arrive pas à saisir l’accusé, le tribunal statut par défaut ou par contumace. C’est la loi qui le dit, il n’est pas là et on a décerné un mandat d’arrêt contre lui », a-t-il laissé entendre.

Par ailleurs, le procureur invite les citoyens à la collaboration face aux abus dont ils sont victimes de la part des hommes en tenue :

« Cette peur au niveau des citoyens doit être dissipée maintenant parce que le tribunal militaire est installé dans toutes les régions militaires du pays. La formation n’est pas permanente, mais en soi, le parquet militaire est permanent pour recevoir des plaintes, des dénonciations. Donc les citoyens, en cas de problèmes, des faits qui sont de la compétence du tribunal militaire, n’ont qu’à venir soit par voie de dénonciation ou par voie de plainte : s’il est établi, c’est de notre compétence qu’on va donner force à la procédure », invite Mohamed Cissé.

Pour rappel, les faits remontent à 2023, lorsque la jeune fille mineure a été obligée d’avoir des rapports sexuels dans l’enceinte du camp Samoreyah de Kindia par le lieutenant André Onomou.

 

Rachid Camara depuis Kindia

 

À LIRE AUSSI