Le procès en appel d’Ousmane Sonko doit se tenir ce lundi. L’opposant, leader du parti Pastef, poursuivi pour diffamation par le ministre du tourisme, avait été condamné en première instance à deux mois de prison avec sursis et à 200 millions de francs CFA de dommages et intérêts. Alors qu’Ousmane Sonko n’a pour l’instant pas perdu ses droits civiques et qu’il reste éligible pour l’élection présidentielle de 2024, le plaignant a fait appel du jugement. Une audience qui pourrait être source de tension dans la capitale.
C’est dans un climat de tension que s’ouvre ce matin le procès en appel d’Ousmane Sonko. En prévention de potentiels débordements, la vente de carburant en vrac a été interdite ainsi que la circulation des motos dans la région de Dakar « pour des raisons de sécurité », selon un arrêté du gouverneur.