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Rentrée scolaire 2019 : Voici les raisons de la faible affluence dans les écoles à Matam

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La rentrée des classes a eu lieu ce mercredi 03 octobre sur l’ensemble du territoire national, comme toujours, elle a connu en ce premier jour peu engouement.

Dans la commune de Matam notamment au niveau du secondaire, elle a été plus que ‘’timide’’.  Les lycéens ont brillé de par leurs absences dans les salles de classes sous le regard impuissant des responsables et enseignants qui a leur tour se sont présentés très tôt le matin.

Le constat n’a pas été différent au groupe scolaire Elhadj Karamba Diaby de Matam. Là également le constat qu’il y a peu d’engouement dans les salles.

Le proviseur du lycée 1er mars Sékou Camara, ne se fait d’illusion et admet l’évidence. Par ailleurs, Sékou Camara estimé qu’au-delà de la crise qu’évoquent certains parents d’élèves, ces derniers devraient se préparer en conséquence et les choses allaient mieux tourner.

« Ce que je peux dire aux parents d’élèves, c’est de laisser les enfants venir à l’école. Il ne faut pas retarder la formation de ces élèves parce que, le programme est élaboré de tel sorte que chaque jour qui passe nous diminuons le contenu c’est raison pour laquelle il est bon de commencer les cours a temps. Si, on me parle d’affaires de tenue, je ne serais pas d’accord parce qu’il n’est pas dit chaque fois de chercher une tenue pour un élève. Lorsque nous étions sur les bancs, une tenue peut faire deux ans ou plus. Ce sont des parents qui cautionnent ça. C’est là bas le problème », a expliqué le proviseur du lycée 1er mars, Sékou Camara.

D’un côté, les parents déplorent toujours la situation économique toujours faillible qui ne leur a pas permis d’acheter les fournitures scolaires pour leurs enfants à temps ultime. C’est le cas de Aly Badara Camara que nous avons rencontré sur le terrain.

« Ce que qu’il n’y a aucune condition nécessaire pour permettre à un parent d’élève qui a plus de trois enfants d’aller inscrire ses enfants dans une école privée même car, les frais de scolarités augmentent sans problème. Si fait qu’il n’y a pas d’engouement à l’ouverture », a déploré ce parent d’élève.

Même son de cloche, chez Mariame Touré et Souleymane Diakité respectivement élève du lycée-collège 1er mars qui parlent d’un manque des billets des banques pour rentrer en possession de leurs tenues qui se trouve avec un tailleur notamment la cherté des objets classiques sur le marché.

« C’est un problème économique aussi simple que ça. Je suis venue simplement ce matin pour reconnaître la salle de classe. Sinon on n’est pas prêts pour démarrer les cours d’ailleurs peut être d’ici la semaine prochaine », a-t-il confié.

La rentrée scolaire a depuis un certain temps connu un décalage, jusqu’à son effectivité, cela, chaque année.

Facely DIAWARA

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