Dans le but d’œuvrer pour la réhabilitation du climat de confiance entre la population et les services de sécurité en République de Guinée, un atelier de validation des études sur la perception des services de police, a ouvert ses travaux ce lundi 23 à Conakry.
Cette rencontre a réuni plusieurs cadres de la société civile, syndicats, services de sécurités, institutions internationales ainsi des représentants du ministre de la sécurité et de la protection civile.
A l’entame, le porte-parole du ministère de la sécurité, le Commandant Mory Kaba a décliné l’objectif de ce séminaire qui se poursuivra pendant deux jours.
»L’atelier qui nous regroupe ce matin porte sur la validation de deux études sur la police nationale. La première porte sur la perception des services de police nationale en République de Guinée et la deuxième est axée sur les déterminants urbanistiques et socioculturelles de la sécurité. Quant à la deuxième journée de cet atelier, elle va permettre aux participants d’échanger sur la mise en place d’un observatoire sur la sécurité routière »’, a précisé Commandant Kaba.
Le représentante de l’ONU-Habitat, Claude N’ Gom Sy a expliqué le contexte dans lequel, s’ouvre cet atelier.
»Ce projet conjoint PNUD, ONU- Habitat est à sa phase de maturité. Nous voulons à travers cette activité, donner plus d’outils aux initiatives qui ont été commencées par le PNUD, il y a de cela plus de 5 ans, afin de spatialiser la visualisation des problématiques que nous rencontrons en milieu urbain. Cette étude vise donc à mettre en place à court terme, un observatoire de la sécurité routière qui contribuera à visualiser et à donner des éléments de prise de décision aux décideurs », a-t-il expliqué.
Satisfait des activités réalisées dans le cadre de redorer le climat de confiance entre les services de sécurité et la population, le responsable, gouverneur et État de droit PNUD, Gédéon Béguinn’a pas manqué d’attirer l’attention des acteurs concernés sur les enjeux liés à cette problématique.
»Ces études ne visent pas à noircir le tableau de la police ou de la population qui n’a pas un esprit civique comme il le faut. Mais c’est pour savoir réellement où sont les problèmes pour que nous puissions ensemble contribuer, chacun en ce qui le concerne, à améliorer la situation; et cela va dans l’intérêt de notre sécurité collective », a souligné M. Béguin.
Le conseiller principal du ministre de la sécurité, Fodé Shapo Touré, également représentant du ministre de la sécurité, a livré des messages avant de procéder à l’ouverture de travaux.
»Ce présent atelier de validation des deux études sur la perception des services de police et les déterminants urbanistiques et socioculturelles de la sécurité de la ville de Conakry, particulièrement sur l’axe Hamdallaye-Kagbélén, va nous permettre aujourd’hui de saisir de manière approfondie, les contours de la gouvernance du secteur de sécurité. C’est le lieu d’adresser nos remerciements au PNUD pour l’organisation de cet atelier et l’appui constant qu’il n’a jamais cessé d’apporter aux services de police. Je partage entièrement la notion de responsabilité collective que le représentant du PNUD vient d’évoquer. La véracité des services représentés ici et surtout la qualité des participants que vous êtes, renforcent mon optimisme par rapport aux résultats attendus », a conclu M. Touré.
L’atelier de formation prendra fin ce mardi 24 septembre à Conakry.
Boubacar Sidy BAH