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Présidentielle en Guinée : Alphonse Charles Wright défend la candidature de Mamadi Doumbouya

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Alphonse Charles Wright, ancien ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, refait surface dans le débat politique guinéen.

Dans une vidéo diffusée par Reflet Guinée, il s’est exprimé sur la possibilité d’une candidature du général Mamadi Doumbouya à la prochaine élection présidentielle, affirmant qu’il représentait un « candidat naturel du peuple ».

Lors d’une rencontre avec les habitants de Fassia Centre, l’ex-garde des Sceaux, vêtu d’un boubou blanc et coiffé d’une casquette assortie, s’est adressé à une foule attentive.

Prenant la parole en langue vernaculaire, il a répondu à une question centrale qui divise l’opinion publique : le chef de la transition a-t-il le droit de briguer un mandat électif ?

« On m’a demandé, est-ce que du point de vue de la loi, le général Mamadi Doumbouya peut être candidat ? Ma première réponse, la candidature est volontaire. Ça émane de la volonté de quelqu’un. Personne ne peut l’obliger à être candidat. Le général Mamadi Doumbouya est un candidat naturel du peuple », a-t-il déclaré, déclenchant des acclamations dans l’assemblée.

Un plaidoyer juridique et un argument électoral

Loin de s’arrêter à cette affirmation, Alphonse Charles Wright a insisté sur les réalisations de la transition sous l’égide du général Doumbouya.

« Dans un pays, on devient chef pour satisfaire les besoins de la population. Aujourd’hui, le général Mamadi Doumbouya a réussi cette mission ou pas ? », a-t-il martelé à plusieurs reprises, obtenant des réponses enthousiastes de son auditoire.

Sur l’aspect légal, il a balayé toute restriction à une candidature du chef de l’État.

« La nouvelle constitution en préparation stipule que tout Guinéen, quel qu’il soit, où qu’il soit, quel que soit son statut, peut se porter candidat. Il n’y a aucun obstacle juridique », a-t-il affirmé.

Un positionnement de plus en plus politique

Ce discours, qui ressemble à un appel du pied en faveur du général Doumbouya, relance les spéculations sur les intentions d’Alphonse Charles Wright. Pourtant, l’ancien ministre réfute tout virage vers une carrière politique.

« Les gens disent que Charles est devenu politique. Dieu merci. Si la politique c’est la gestion de la cité, je suis politique. Mais je ne suis pas politicien parce que j’ai ma fonction », s’est-il défendu.

Figure controversée de la scène publique, connu pour son franc-parler et ses prises de position tranchées, Charles Wright semble néanmoins déterminé à s’impliquer davantage dans les débats qui agitent le pays.

Son intervention alimente les interrogations sur son rôle futur et sa véritable posture vis-à-vis du pouvoir en place.

 

Kadiatou N’Diaye

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