The news is by your side.

Présidentielle américaine: Donald Trump devient le 45e président des Etats-Unis

les Annonces 224

donald-trump-remporte-l-election-presidentielle-americaine[dropcap]C[/dropcap]’est lui ! Le 45e président des Etats-Unis s’appellera Donald Trump. Avec au moins 270 grands électeurs et plusieurs Etats-clé acquis à sa cause, le très controversé candidat républicain a déjoué toutes les prévisions et plonge l’Amérique et le monde entier dans une incertitude vertigineuse. 

48 HEURES 100% USA

 

C’est officiel, Donald Trump est devenu à 08h43, heure française, le président de l’Amérique. Au fil d’une haletante nuit de dépouillement, le candidat du « Grand Old Party » a remporté les indécis « swing states » de l’Iowa, de la Caroline du Nord ou encore de la Floride. Il l’emporte sur sa rivale, la démocrate Hillary Clinton, qui espérait devenir la première femme présidente du pays. Pour remporter cette élection, les deux principaux prétendants à la Maison-Blanche devaient franchir le cap crucial des 270 grands électeurs.

 

Le coup de fil de Clinton. Peu avant cette annonce officielle, Hillary Clinton a elle-même concédé sa défaite en téléphonant à son rival, indiquent plusieurs médias américains parmi lesquels CNN ou bien NBC. « Désolé de vous avoir fait attendre ! », a d’ailleurs plaisanté le nouveau président américain, en préambule d’un discours de victoire se voulant conciliant. « Je viens de recevoir un appel d’Hillary Clinton, qui nous a félicité pour notre victoire. Je l’ai félicitée pour sa campagne, elle a bien combattu », s’est-il réjoui devant une foule de supporters, réunie dans son QG de campagne new-yorkais.

 

Entouré de son colistier Mike Pence et du plus jeune de ses fils, Donald Trump a ensuite « lancé un appel à ceux qui ont fait le choix ne pas [le] soutenir ». « Aidez-moi, montrez-moi la voie afin que nous puissions travailler ensemble », a-t-il scandé, souriant et fier. « Je promets d’être le président de tous les Américains », a-t-il poursuivi, balayant d’une phrase les craintes qui entourent son élection. Après avoir promis pendant dix-huit mois de « rendre à l’Amérique sa grandeur » et de la protéger de l’extérieur, le milliardaire a répété mercredi matin que le pays « ne se contenterait plus du médiocre ».

 

« Aucun rêve n’est interdit, aucun défi n’est trop grand pour nous », a-t-il ajouté, sous les applaudissements enthousiastes et incrédules de ses soutiens.

 

« Un Brexit puissance trois » Donald Trump prendra donc les manettes de la première puissance mondiale dès le 20 janvier prochain. On s’attendait à des résultats serrés, mais la confirmation de son élection est un véritable électrochoc, un « Brexit puissance trois », selon les propres prévisions de Donald Trump, détaillées la veille pendant son ultime meeting de campagne. A 70 ans, ce magnat de l’immobilier n’a jamais occupé le moindre mandat électif et sa xénophobie et son sexisme n’ont cessés d’être épinglés par ses adversaires au cours des dix-huit derniers mois.

 

Pressentant ce résultat, les marchés ont dévissé au fur et à mesure que les résultats, Etat par Etat, ont été distillés par les médias américains tout au long de la nuit. Le dollar est en chute libre et le peso mexicain est tombé à son plus bas niveau historique.

 

Europe1

 

À LIRE AUSSI