Organisation des élections en Guinée : l’Union Sacrée des Forces Vives sollicite la mise en place d’un « organe transitoire indépendant »
Certains partis politiques qui ont pris pris part à l’atelier de Kindia sur la lecture de l’avant-projet de la nouvelle constitution, étaient face à la presse ce mardi, 27 août 2024, à Conakry. Il était question se prononcer sur les réalisations du CNT durant ces trois dernières années.
Dans une déclaration, l’Union Sacrée des Forces Vives a brandit un chapelet de recommandations pour une meilleure organisation des prochaines échéances électorales en Guinée.
Elle souhaite la mise en place d’un “organe transitoire indépendant”, pour l’organisation des élections.
« Les recommandations suivantes ont été formulées. Le caractère imprévisible des crimes économiques et financiers inscrits dans le préavis. Accorder un statut officiel aux langues nationales. Garantir le multiculturalisme et le financement annuel des partis politiques, bien que mentionnés dans la charte des partis politiques comme dispositions constitutionnelles. Constitutionnaliser la date de tenue de toutes les élections en République de Guinée. Nous recommandons également l’élection à toutes les portes au Sénat. »
Et d’ajouter: » Nous demandons l’approbation des dispositions de l’article 250 relatives aux lois d’amnistie et le renvoi dans une loi organique. Nous recommandons la mise en place d’un organe transitoire indépendant pour l’organisation des élections pendant la transition, en lieu et place du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. Introduire la disposition des articles 46, 55 et 65 de la charte de la transition. Encadrer la candidature indépendante sur l’aspect académique et la limiter aux élections locales », mentionne le secrétaire par intérim du PDG-RDA dans leur déclaration.
Par ailleurs, l’Union sacrée des forces de Guinée et certaines entités politiques invitent les partis absents lors de la rencontre de Kindia à reconsidérer leur position.
« L’Union sacrée des forces vives de Guinée élargie à d’autres structures politiques ayant pris part à l’atelier de Kindia, exhorte le gouvernement à emboîter le pas du Conseil national de la transition, qui a fait un travail remarquable pour le retour à l’ordre constitutionnel, et invite les deux entités politiques à l’occurrence le RPG et l’UFDG, de bien vouloir reconsidérer leur position par rapport au contenu de l’avant-projet de la nouvelle Constitution, vu la participation active de plusieurs partis politiques membres de leurs coalitions respectives ».
Barry Bantignel