Mamadou Tahirou Barry, biologiste-chercheur : « Nous continuons à soigner le VIH/SIDA en un mois seulement »
Après des années de découverte d’un remède pouvant guérir le VIH/SIDA, la Rédaction de Conakryinfos a rencontré cette semaine le scientifique qui a fait cette découverte inédit. Il s’agit du guinéen Mamadou Tahirou Barry, biologiste-chercheur. Entretien.
Conakryinfos : Bonjour Monsieur, veuillez vous présenter ou représenter à nos lecteurs.
Mamadou Tahirou Barry : Je suis Mamadou Tahirou Barry, biologiste-chercheur guinéen.
Conakryinfos : Vous êtes un biologiste-chercheur guinéen qui a découvert le remède qui guérit le VIH/SIDA. Où en-est-on aujourd’hui avec cette découverte ?
Mamadou Tahirou Barry : Écoutez ! Pas plus tard que ce matin,
je viens d’avoir une exception avec un patient séropositif qui était soigné là, et qui aujourd’hui est devenu séronégatif. On l’a constaté hier pour lui annoncer le résultat aujourd’hui. Nous allons même lui remettre un bulletin d’examen pour aller refaire ses examens ailleurs. Je vous rappelle que ce cas est une exception. Sinon, après le soin, le patient doit rester toujours séropositif. C’est pour vous dire que le domaine de la recherche sur le SIDA reste vastement ouvert. Et il faut vraiment continuer les recherches dans ce domaine. Car, il y a beaucoup de choses nouvelles qu’on ne connait pas sur le VIH, et qu’il faut connaitre.
S’agissant du traitement de la maladie, je vous assure qu’elle se traite comme toutes les autres maladies. Il est admis que ce n’est plus une maladie incurable, mais une maladie comme n’importe quelle autre maladie qu’on peut soigner. Et heureusement, nous, nous avons le remède qui soigne cette maladie que les gens continuent à dramatiser.
Conakryinfos : Comment avez-vous fait cette découverte ?
Mamadou Tahirou Barry : Je ne me suis pas levé un beau matin pour dire que je traite le VIH/SIDA. Je suis un biologiste universitaire qui a fait dix ans de recherches et d’expérimentation avant de publier mon premier rapport qui a été présenté à qui de droit. Comme je l’ai dit, c’est du scientifique, on le démontre, on l’expérimente et on le prouve.
Conakryinfos : Quelle est la composition chimique de ce remède ?
Mamadou Tahirou Barry : Comme je vous l’ai dit, la première molécule grâce à laquelle nous avons traité le VIH/SIDA, c’est l’hypochlorite de sodium. Mais, il y a d’autres molécules que je préfère taire parce que quand j’ai publié la première molécule, il y a eu du piratage sous d’autres formes. Mes avocats m’avaient même demandé d’attaquer certaines organisations qui avaient piraté cette formule. Mais, je ne veux pas rentrer dans des polémiques. Moi l’essentiel est que cela profite. J’insiste qu’il ne faut jamais s’injecter ou boire une quelconque substance que nous nommons. C’est dangereux et suicidaire.
Conakryinfos : Comment avez-vous fait les premiers essais après la découverte ?
Mamadou Tahirou Barry : S’agissant de l’hypochlorite de sodium, nous n’avons pas eu besoin de certains essais de base sur des animaux et autres, parce que c’est un produit connu et découvert depuis le 18ème siècle. Nous avons eu juste à trouver la manière qu’il faut pour éliminer le virus avec, sans causer le moindre dommage à l’organisme et au métabolisme. Après, nous avons observé des résultats à la suite desquels nous avons obtenu les étapes suivantes.
Conakryinfos : Après des années de découverte de ce remède, les patients continuent toujours à fréquenter votre cabinet pour se faire soigner ?
Mamadou Tahirou Barry : Depuis la découverte de ce remède, les patients continuent toujours à solliciter nos services. Si vous allez tout de suite dans la cour, vous pouvez interroger des patients qui sont venus de l’intérieur du pays, mais aussi d’autres pays d’Afrique et d’ailleurs.
Donc, les patients viennent de tous les horizons. Même hier, j’ai reçu un patient qui est venu d’Allemagne pour se faire soigner ici en Guinée.
Ce qui est intéressant dans tout ça, c’est qu’il y a d’autres laborantins et médecins qui s’intéressent et qui commencent à faire des propositions d’options de recherche sur des rétroviraux. Donc, ça évolue positivement, et j’espère que ça va continuer pour que le travail soit un travail d’ensemble réalisé par l’ensemble de la classe des médecins, des chercheurs et des biologistes guinéens.
Conakryinfos : Tous les patients qui arrivent chez vous trouvent-ils satisfaction ?
Mamadou Tahirou Barry : Écoutez, en ce qui concerne le VIH, il n’y a aucun doute, tous les patients qui viennent chez nous trouvent tous satisfaction. Mais, le VIH étant une maladie qui ouvre la porte à plusieurs autres maladies, cela fait qu’on vient généralement avec d’autres maladies qui vont être prises en charge par la suite. Donc, en ce qui concerne le VIH, les patients trouvent satisfaction chez nous. C’est pour vous dire que nous continuons à soigner le VIH/SIDA en un mois seulement.
Conakryinfos : Quelles sont les méthodes que vous utilisez pour soigner vos patients ?
Mamadou Tahirou Barry : Nous avons plusieurs méthodes pour signer les patients. Mais, celle que nous aimons très bien et qui donne en ce moment des résultats rapides qui nous donnent satisfaction, c’est la forme injectable qui a une durée de trente jours.
Conakryinfos : Cela veut dire qu’un patient sidéen qui suit régulièrement le traitement peut se voir débarrasser du virus du SIDA en 30 jours ?
Mamadou Tahirou Barry : Absolument ! Cela ne fait l’objet d’aucun doute.
En guise d’exemple, un patient est venu dernièrement de la France avec une charge virale de 4 millions de copies. Mais n’ayant pas beaucoup de temps, il n’a fait que dix jours. Et il est retourné à la vérification avec 3 mille copies.
Conakryinfos : A part la méthode d’injection, quelles sont les autres méthodes de traitement du VIH/SIDA chez vous ?
Mamadou Tahirou Barry : A part cette première méthode, il y a la méthode orale où on prend le produit par la bouche. C’est contraignant parce qu’il y a un régime spécial à respecter que les patients n’arrivent toujours pas à respecter à la maison. Or, la méthode injectable épargne les patients de ce régime. Donc, la méthode injectable est plus pratique chez les patients.
Bref, il existe les méthodes injectable et orale chez nous pour soigner un patient atteint du VIH. Nous avons maintenant cinq molécules différentes avec lesquelles on parvient à éliminer réellement le virus.
Donc, une de ces molécules est carrément administrée par voie injectable. Il y a lieu ici de lever le voile sur une rumeur ridicule que certains malins véhiculent sciemment à savoir que nous injectons de l’eau de javel aux malades. C’est faux,nous n’avons jamais injecté de l’eau de javel à personne. Attention, quiconque boit ou s’injecte de l’eau de javel se suicide. Ceux qui veulent savoir comment nous travaillons sont priés de nous approcher et non pas de prêcher le faux pour connaître le vrai.
Conakryinfos : Parmi les patients que vous recevez, quelles sont les catégories d’âges qui dominent ?
Mamadou Tahirou Barry : Nous recevons toutes les catégories confondues de patients. Mais, les femmes sont les plus nombreuses.
Conakryinfos : Après cette découverte, quelle est la nature de vos rapports avec le ministère de la Santé ?
Mamadou Tahirou Barry : Vous savez les cadres du ministère de la Santé ont été les premiers à me connaitre, mais je ne sais pas s’il y a eu suivi dans l’administration. Mais, j’ai reçu ici des patients qui ont pris les renseignements auprès du ministère de la Santé avant de passer me voir.
Donc, j’ai de bons rapports avec beaucoup de médecins et de responsables de la santé. Je pense qu’il y a une décision politique que les gens n’arrivent pas à prendre, qui pourtant il faut prendre pour sauver des vies. Sinon les autorités au fond, ne sont pas mécontentes de tout ce qui se passe, mais il y a une hésitation due peut-être à des pressions politiques.
En tout cas, je ne suis pas en adversité avec le ministère de la Santé, au contraire, il me protège très bien parce qu’il ne pose pas de problèmes (rire).
Conakryinfos : Après la découverte de ce remède, y a-t-il eu des ONG nationales et internationales qui vous ont fait des offres ?
Mamadou Tahirou Barry : Bien sûr. Il y a même eu des laboratoires internationaux qui m’ont contacté d’être admis en leur sein avec des propositions de grands postes de responsabilité. Mais, j’ai préféré évoluer avec ma petite liberté en collaboration avec l’Etat guinéen, parce que je veux que les guinéens profitent d’abord de cette découverte avant d’aller ailleurs.
Conakryinfos : Alors, que faites-vous pour vulgariser l’accès à ce remède auprès des populations guinéennes ?
Mamadou Tahirou Barry : Je crois en mon fort intérieur qu’il viendra un jour où tout le monde aura accès à nos soins parce que l’évidence va s’imposer. Que les malades viennent se traiter et recouvrent la santé, je crois que c’est une première vulgarisation. Car, cette vulgarisation consistait à être vraie dans ce qu’on est en train de faire. De bouche à oreille j’arrive à atteindre mon objectif.
Ma satisfaction personnelle est que les gens viennent tous les jours pour se faire soigner avec une satisfaction totale. J’espère que l’Etat trouvera le temps et les moyens de s’occuper de la situation à une plus grande échelle.
Conakryinfos : Depuis notre arrivée chez vous les patients ne désemplissent pas votre cabinet, peut-on dire que M. Barry est riche avec cette découverte ?
Mamadou Tahirou Barry : Non, je ne suis pas riche parce que je ne fais pas de commerce pour le moment d’une part, et de l’autre, les gens ne sont pas aisés. C’est déjà avec beaucoup de difficulté qu’ils trouvent le nécessaire pour pouvoir vivre. Donc, si je voulais devenir riche, je pense que peu de personnes auraient bénéficié du traitement. Et mon objectif n’est pas franchement la richesse matérielle, mais je veux seulement une richesse morale que j’ai déjà obtenue.
Conakryinfos : Allez-vous continuer à évoluer dans la modestie pour traiter les personnes atteintes de VIH/SIDA ?
Mamadou Tahirou Barry : Écoutez ! On ne peut respirer qu’en fonction de ses poumons. Moi, je suis guinéen ; l’Etat guinéen a pris en charge ma formation ; et je rends à l’Etat guinéen ce qu’il a investi en moi. Moi, ce problème est petit par rapport à ma personne. Je suis dans un Etat qui a des responsables chargés de voir dans quel cadre utiliser le produit d’un citoyen guinéen. Je vous conseille d’aller poser cette question aux responsables du pays. Moi, je fais en fonction de mes dimensions.
Conakryinfos : Nous sommes au terme de cet entretien, quel message avez-vous à lancer aux malades du VIH/SIDA et aux personnes qui ne croient pas à l’existence d’un remède contre cette maladie ?
Mamadou Tahirou Barry : Ceux qui ne croient pas à l’existence d’un remède contre le VIH/SIDA, je les comprends, ce n’est pas de leur faute. Vous savez Roger Garaudy a dit : « Je peux convaincre n’importe qui de n’importe quoi si je le lui répète à chaque fois sans qu’il ait une autre source d’information ».
C’est pour vous dire que lorsqu’il y a 10 mille personnes qui disent c’est faux, il n’y a pas de remède contre le SIDA ; et qu’une ou deux personnes disent il y en a, il faut être d’une force de caractère et d’un discernement énormes pour pouvoir croire. C’est pour cela justement qu’il faut voir expérimenter pour savoir que ce que nous disons est vrai. C’est pour dire aux gens que le SIDA n’est pas un drame. Mais c’est plutôt une petite maladie qui puisse se guérir comme d’autres maladies.
Conakryinfos : Merci M. Barry.
Mamadou Tahirou Barry : C’est moi qui vous remercie.
Entretien réalisé par Boua Kouyaté
Tél : (224) 64-66-85-67