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Le syndicat des journalistes dénonce des « interpellations abusives » des journalistes

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Le syndicat de la presse privée de Guinée (SPPG) a dénoncé vendredi, au cours d’une conférence de presse, les récentes interpellations abusives » des journalistes par la direction centrale de la police judiciaire (DPJ).

En mois d’une semaine, trois journalistes ont été convoqués « pour diffamation » à la DPJ. Il s’agit de Mohamed Bangoura « Albé », Marouane Camara de la radio Nostalgie et Alseny Fadiga du site leprojecteurguinée.

Face à cette situation, le président du SPPG, Sidy Diallo a fustigé le non-respect de la procédure judiciaire des journalistes mis en cause suite à des plaintes pour délit de diffamations par certains administrateurs. C’est le cas de Habib Marouane Camara qui, selon Sidy Diallo, avait été arrêté dans l’illégalité.

Pour éviter de telles situations à l’encontre des journalistes, le président du SPPG a lancé un appel aux autorités judiciaires du pays à se référer aux associations de presse dans le cadre du respect des procédures.

« Nous saluons cette collaboration même si, seulement parmi les trois cas, il y a un cas que nous avons déploré ; celui de Habib Marouane Camara qui a été arrêté sans convocation. Nous espérons que la DPJ et d’autres structures vont prioriser les organisations, soit le syndicat de la presse ou les associations de presse ou la HAC même si, malheureusement, nous reconnaissons de cette HAC ce qu’elle est aujourd’hui. Que ces personnes publiques sachent que c’est un devoir pour la presse de parler de leur gestion publique, aussi à des limites, en faisant des investigations. Mais, la gestion publique, personnes ne peut nous empêcher de faire notre travail ; c’est ça d’ailleurs le journaliste. », a indiqué Sidy Diallo.

Par ailleurs, le secrétaire général du syndicat de la presse privée (SPPG) a rappelé la responsabilité des chartes d’éthique professionnelle des journalistes dans l’exercice de leur fonction. Il a invité ses confrères à utiliser les organes de médias dans l’exercice de leur métier pour bénéficier de la protection de la Loi L002 qui dépénalise les délits de presse.

« Si les confrères continuent de publier à travers les pages Facebook, il y a déjà une unité à la DPJ qui est chargée de cette histoire de cybersécurité et on ne souhaite. Pour faciliter la tâche, c’est de prioriser les organes de médias pour ne pas tomber dans cette histoire de cybersécurité. », a-t-il prévenu.

Au terme de la rencontre, le chargé des conflits et négociations du SPPG, Sékou Jamal Pendessa a annoncé la reprise des travaux relatives à la convention collective dans le but de favoriser les relations étroites entre journalistes et les services de sécurité.

Facely Diawara

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