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Le Cadre de concertation des filles et femmes des partis politiques de Guinée (CCFPP-G) renouvelle son bureau exécutif avec l’appui de NDI

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Le Cadre de Concertation des Filles et Femmes des Partis Politiques de Guinée (CCFPP-G) a tenu sa 7ème assemblée générale ce samedi 19 février 2021.

La rencontre a eu lieu à l’Archevêché de Conakry avec la présence des partenaires techniques et financiers, notamment l’USAID et National Démocratic Institute (NDI).

Plusieurs représentantes des partis politiques, membres de l’organisation ont pris part à cette cérémonie.

La porte-parole du bureau sortant du CCFPP-G est revenue sur l’objectif de cette rencontre.

« Cette assemblée aujourd’hui marque la septième assemblée du cadre de concertation pour renouveler le bureau afin d’envoyer d’autres membres qui peuvent vraiment continuer à travailler pour relever des défis. Puisqu’il y a beaucoup de défis qui nous attendent. Nous qui partons de l’autre côté, c’est pour continuer le combat aussi. Donc, c’est dans ce cadre-là que nous avons organisé et nous avons dit nous qui avons siégé, nous n’allons pas rester parce que nous avons d’autres structures dans lesquelles nous allons évoluer. Mais il faut aussi d’autres femmes qui vont venir, qui sont mobilisées à la base qui n’ont jamais bénéficié ces différentes formations que nous avons faites. Elles viendront pour continuer ces mêmes formations tout en les assistant avec les autres pour qu’elles soient positionnées comme nous autres. Il faut qu’on soit nombreuses pour pouvoir nous exprimer (…) », a déclaré Mme Saba Seny Tonamou.

Poursuivant son intervention, la porte-parole sortante et conseillère au Conseil national de la transition (CNT) s’est aussi prononcée sur les activités qu’elles ont menées durant leur mandat.

« Nous avons mené beaucoup d’activités malgré qu’il y avait la pandémie Covid-19. Nous avons eu à réaliser des activités des élections législatives auprès des partis politiques pour un plaidoyer dans le cadre du positionnement des femmes sur les listes électorales. Nous avons fait aussi des sorties par rapport aux violences faites aux femmes pendant les manifestations et les victimes des manifestations pour pouvoir réclamer justice. Nous avons également fait des déclarations lors de la prise du pouvoir par le CNRD. Nous avons fait aussi des plaidoyers en faveur des femmes qui voulaient se positionner au sein de leurs partis politiques à des instances de prise de décision. Nous avons également fait des formations à l’intention des femmes du cadre de concertation parce que si nous voulons nous positionner au sein de nos partis politiques, il faut que nous soyons d’abord imprégnées des textes qui nous lient à ces partis politiques. Parce que si nous ne connaissons pas nos droits, on ne peut pas les défendre. Donc, nous avons organisé assez de formations dans ce cadre-là et des sensibilisations aussi auprès des autres femmes. Nous avons aussi mené des activités humanitaires pour des femmes qui sont dans les prisons. On a également plaidé en leur faveur pour leur libération ».

De son côté, le Directeur résident du NDI en Guinée, Paul Amegakpo a rappelé que c’est depuis 2009 que son institution est en collaboration avec l’USAID pour accompagner les femmes politiques en République de Guinée. De faire en sorte que la fracture numérique et de représentativité qu’ils observent au sein des instances de prise de décision à caractère nominatif et électif soit combler.

« Les femmes en Guinée sont dynamiques, elles sont solidaires, elles ont la volonté de pouvoir contribuer au développement du pays. NDI, notre vision qui est traduite par notre présidente Madame Madeleine et qui ne peut pas voir une réussite sociale, un développement véritable sans la démocratie mais il ne peut y avoir de démocratie sans les femmes. Les femmes doivent être les fers de lance de toute action de développement et elles doivent être représentées dans les instances de prise de décision. Leur engagement en politique fait face à de nombreux défis de pesanteur sociale mais aussi des conditions économiques qui font que ces femmes n’arrivent pas à exprimer tout leur potentiel. Donc, à travers l’assemblée générale d’aujourd’hui, nous renouvelons l’instance dirigeante du cadre de concertation des filles et femmes des partis politiques. Ce cadre qui a permis des actions dans le renforcement des capacités et aussi de promotion des femmes en politique », a indiqué Paul Amegakpo.

A signaler que cette équipe sortante a fait trois ans, chose qui n’est pas normale selon la porte-parole sortante et conseillère au Conseil National de la Transition, Mme Saba Seny Tonamou.

La pandémie Covid-19 les aurait empêchées de réaliser leur plan d’action. Ce qui a fait qu’ils n’ont pas pu organiser les élections très tôt. L’équipe sortante recommande à celle entrante de continuer à travailler sur le plan d’action déjà rédigé, à ajouter des choses qu’elle pourra ajouter et à travailler beaucoup plus.

 

Ibrahima Sory Barry

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