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Insécurité à Labé : Des bandits tuent un jeune et emportent sa moto

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L’insécurité des populations et de leurs biens est devenue une véritable gangrène pour les citoyens de Labé.

Dans la nuit de samedi à  dimanche 13 janvier 2019, c est un mécanicien de profession du nom de Mamadou Oury Diallo,  âgé d’une trentaine d’années qui a reçu  une balle sur un de ses pieds, avant  que ses bourreaux  ne prennent la poudre d’escampette avec la moto, une somme d’argent argent et un téléphone.

Les faits se sont déroulés vers 3 heures du matin dans le quartier Daka 1, secteur Galeya dans la commune urbaine de Labé.

La victime Mamadou Oury  Diallo était avec son ami Alpha Saliou qui a emprunté d’ailleurs la moto d’un autre ami,  avant  de tomber  dans filets des malfrats.

Selon les informations reçues par la correspondante régionale de Conakryinfos auprès  du témoin et avec qui, la victime  était ensemble au moment des faits les bandits étaient sur motos aussi et ils détenaient chacun, soit un PMAK ou un pistolet.

Notre interlocuteur poursuit en ces termes: « Ils étaient au nombre de trois, habillés en tenue militaire  et ils étaient tous cagoulés, même si on les connaît on ne pouvait pas les reconnaître. Je leur avais proposé mon téléphone et une somme de 300 mille francs guinéens que je détenais  pour ne pas qu’ils nous tuent, mais ils n’ont pas accepté. Ils nous ont dit qu’ils vont nous tuer .Ils ont aussitôt commencé  à tirer. Moi je me suis enfui et malheureusement ils ont tiré sur mon ami. Ensuite, ils se sont enfuis avec  la moto de marque TVS qui ne nous appartenait pas, mes 300 mille et mon téléphone portable. La moto c’est moi même  qui l’avais emprunté chez un de mes amis », explique Alpha Saliou, un témoin des faits.

Informé de la situation, les services de sécurité se sont rendus sur les lieux dans la matinée de dimanche pour constater le drame et ordonner que la victime soit admise à l’hôpital régional de Labé pour des soins.

Aux dernières nouvelles on apprend que la vie de la victime est hors danger et des enquêtes ont été ouvertes pour mettre mains sur les présumés auteurs.

Aissatou Diallo, correspondante régionale de Conakryinfos

Tel : 654 51 60 90

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