Ces derniers temps les usagers de la route sont confrontés à Conakry, notamment en banlieue, à un certain nombre de désagréments. Sous la forme d’embouteillages interminables, suite à des occupations anarchiques de la chaussée et des stationnements désordonnés de gros porteurs.
A ces causes il faut ajouter, bien sûr, les vastes chantiers ouverts par le ministre chargé des Transports et des Infrastructures, Yaya Sow, pour un objectif des plus honorables : justement fluidifier le trafic routier dans la capitale et la doter de voiries modernes.
En effet, malgré toutes les dispositions prises pour minorer les effets fâcheux sur la mobilité des populations, notamment par l’aménagement de déviations, les travaux engendrent néanmoins des contrariétés.
Il faut dire que les nouvelles autorités ont hérité d’une situation peu reluisante. Même si on convient que l’état d’un héritage dépend de celui qui le lègue et non de l’héritier, le président de la transition, ainsi que le gouvernement, ont, dès après la prise du pouvoir, fait de la réalisation des infrastructures l’un des défis urgents à relever.
Ainsi, depuis qu’il tient les manettes de cet important ministère, Yaya Sow ne s’accorde le moindre répit, ne recule devant aucun obstacle et multiplie les initiatives pour, non seulement changer positivement le visage du grand Conakry, mais améliorer également l’état des infrastructures routières à l’échelle nationale.
Vaste programme pour faciliter la mobilité des populations en milieux urbain et rural, tout en désenclavant les zones de production (agriculture, élevage, etc.), afin d’assurer un meilleur écoulement des produits. Sans parler de l’impact sur d’autres secteurs comme le tourisme.
En attendant, les faits sont plus que parlants sur le terrain.
La vaste réhabilitation des voiries de la capitale, les chantiers gigantesques des échangeurs de Bambetto et de Kagbelen notamment, la construction des routes nationales est aujourd’hui, entre autres, des travaux herculéens que le ministre Sow compte bien exécuter, avec succès et dans les délais prévus.
Parmi les annonces phares, on peut citer le bitumage de 225 km à Conakry, et celui de la route Labé-Mali Yembering- Kedougou pour relier le Sénégal voisin. À cela on pourrait ajouter le projet d’acquisition de nouveaux autobus pour le transport urbain et inter urbain.
En guise de consolation, dans les rues de Conakry l’on se dit que la perspective d’une circulation fluide, sur des routes confortables et débarrassées des encombrants actuels, vaut bien une certaine dose de patience et de compréhension. Le temps de passer un éprouvant mais éphémère intervalle.
Madjou Bah