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Ghana: Une centaine d’agents radiée pour des violences policières

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[dropcap]U[/dropcap]ne centaine d’agents de police, coupables de divers délits, ont été licencié de la fonction publique ghanéenne entre janvier 2011 et juin 2013, indique les résultats d’un rapport relayé par l’Agence de presse ghanéenne (GNA, publique).
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« 108 policiers ont été radiés, 132 ont été rétrogradés et 239 ont reçu un avertissement », précise le rapport de la Commission ghanéenne des droits de l’Homme.

Actuellement 433 cas de plaintes contre la police sont en cours de traitement, souligne la même source.

« Ces cas de tortures et de mauvais traitement se déroulent durant les arrestations, le transfert vers les postes de police et durant l’interrogatoire, mais il n’y a pas encore de preuves quant à l’instauration d’un système généralisé de la torture au sein de la police », a indiqué Mustapha Abdallah, chercheur au Centre Kofi Annan pour le maintien de la paix.

« Au niveau des détenus aucune plainte contre les pénitenciers n’a été enregistrée par le rapporteur spécial par contre les accusations pointent du doigt des officiers de police », précise encore le rapport.

Le Ghana qui a récemment annoncé la tenue d’un référendum pour l’abolition de la peine de mort, est Etat partie de la convention de l’Organisation des nations -unies contre la torture, et autres peines ou traitements inhumains et dégradants, entrée en vigueur en 1987. Et à ce titre, le pays a la responsabilité de se conformer à ses obligations internationales, rappelle des acteurs de la société civile locale.

Le 26 juin 2014, la communauté internationale a célébré la journée mondiale de soutien aux victimes de torture.

« La Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants dispose sans équivoque que la torture est illégale en quelque circonstance que ce soit, y compris dans des situations de conflit armé, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, en cas d’instabilité politique ou dans toute autre situation d’urgence », soulignait à cet effet le secrétaire général de l’Onu, Ban ki-moon.

 

 

 

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