[dropcap]L[/dropcap]e bilan pourrait en outre aller jusqu’à 200 blessés, après qu’une école accueillant des réfugiés a été la cible d’un obus israélien, à Beit Hanoun.
Sept Palestiniens, pour la plupart des enfants, ont été tués jeudi lors d’un raid aérien israélien dans le sud de la bande de Gaza, ont annoncé les services d’urgence locaux.
Trois membres d’une même famille, trois d’une autre famille et une septième personne ont trouvé la mort lors de cette frappe entre les villes de Khan Younès et Rafah, a précisé le porte-parole des services d’urgence Achraf al-Qodra, sans donner d’autres détails.
Quinze Palestiniens, dont un enfant d’un an et sa mère, ont en outre été tués jeudi après-midi dans une école de l’ONU à Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, où ils avaient trouvé refuge, selon le décompte d’un photographe de l’AFP.
Les corps ont été conduits à la morgue de l’hôpital de Jabaliya, près de Beit Hanoun, selon le photographe de l’AFP. Le porte-parole de l’Agence de l’ONU pour l’aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA), Chris Gunness a confirmé sur son compte Twitter qu’il y avait «un certain nombre de tués et blessés» dans ce bâtiment.
Les blessés ont été conduits à l’hôpital Chifa de Gaza. «Les coordonnées précises de cet abri à Beit Hanoun avaient été formellement fournies à l’armée israélienne», a souligné Chris Gunness.
Des employés des Nations unies ont été tués dans cette attaque, a indiqué jeudi le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon, qui «condamne fermement» ces faits. «Il y a de nombreux morts, dont des femmes et des enfants et des employés de l’ONU», a déclaré Ban Ki-Moon à Erbil (Irak), selon un communiqué de l’ONU.
Selon un autre responsable de l’ONU, vers 14h50 (soit 13h50 en France), un obus a été tiré «sur ou près» du bâtiment, ajoutant que l’UNRWA avait entrepris d’organiser l’évacuation du bâtiment au moment du tir, redoutant qu’il ne devienne une cible.
Mardi, une autre école de l’ONU accueillant des réfugiés avait été frappée par des tirs de chars israéliens sans faire de victime, dans le camp de réfugiés d’al-Maghazi (centre du territoire). Il n’y avait toutefois pas eu de victime.
AFP