Le nouveau pouvoir en place à Libreville a offert mercredi une porte de sortie à Ali Bongo Ondimba. Le président déchu du Gabon est « libre de ses mouvements » et « peut se rendre à l’étranger afin d’y effectuer ses contrôles médicaux », a annoncé le général Brice Oligui Nguema qui l’a renversé il y a une semaine.
Les militaires ont pris cette décision « compte tenu de (l’) état de santé de l’ancien président », selon un communiqué, lu à la télévision publique, du général Oligui. Ali Bongo a été montré quelques minutes plus tard par la télévision publique recevant à son domicile Abdou Abarry, représentant spécial en Afrique centrale du secrétaire général de l’ONU. On le voit souriant et se déplaçant toujours difficilement depuis son AVC, mais sans sa canne habituelle.
Un putsch sans effusion de sang
Ali Bongo, 64 ans, au pouvoir depuis quatorze ans, est en résidence surveillée depuis le coup d’Etat militaire du 30 août, mené sans effusion de sang moins d’une heure après que son camp eut proclamé sa réélection dans un scrutin qualifié de frauduleux par les putschistes.
Avec AFP