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Fonction publique: Les fonctionnaires accusent le ministre Sékou Kourouma et sa deuxième épouse

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[dropcap]L[/dropcap]e collectif des fonctionnaires engagés mais non prise en charge par l’Etat ont battu le pavé jeudi 26 janvier dans les rues de Kaloum pour encore protester contre leur prise charge par l’Etat.

Au cours de notre entretien, leur porte parole, Jean Pierre Koly a fait de nouvelles révélations qui pourraient impliquer la deuxième épouse du ministre Sékou Kourouma ainsi que ses proches du département. Lisez plutôt!

« Nous sommes au nombre de 2000. L’Etat nous reconnait officiellement, le ministre de l’Economie et des Finances et celui du Budget connaissent le dossier, même le Premier ministre. C’est le président de la République lui-même qui a demandé qu’on nous donne des matriculés pour notre prise en charge, mais jusqu’à ce jour, le ministre de la Fonction publique, Sékou Kourouma refuse », a-t-il déclaré.

Avant de porter un doigt accusateur sur les proches du ministre Sékou Kourouma « Il a un staff  (Sékou Kourouma) qui l’a pris en otage à la Fonction publique. A commencer par son chef de cabinet du nom de Mohamed Traoré, sa deuxième épouse Hadja Mariam Keita,  qui est la Simone Gbago de la Fonction publique. Elle s’ingère dans tous les dossiers administratifs alors qu’elle n’est même pas intellectuelle. Elle est commerçante de son état. Ce que je dis là ça n’engage que moi, si ce que je dis n’est pas vrai je m’expose à une poursuite judiciaire. Il y a aussi l’inspecteur de l’administration publique M. Eugène Yomalo Faliko, il y a  la directrice adjointe de la gestion des carrières Madame Titi Kamano, il y a M. Diallo Karamo Oumar. Ce sont eux qui ont agenouillé la fonction publique, ils ont pris la fonction publique en otage. Raison pour laquelle, ils ont fait des affichages dans les différentes communes. Un document qui n’est ni signé, ni cacheté, ça n’a aucun caractère juridique. Nous qui sommes là aujourd’hui, nous avons nos matricules depuis 2015, mais jusqu’à présent nous ne sommes pas pris en charge ».

Selon nos sources les enquêtes  menées par le ministère de la fonction publique auprès de certaines universités, elles révèlent que les dossiers de ce collectif ne sont pas authentiques. Sur la question M. Koly répond.

« Demandez au ministre, ses cadres qui sont partis vérifier, ils n’ont qu’à mettre une commission transparente derrière ces dossiers, vous trouverez même que ceux-là qui se disent cadres de la fonction publique sont des cadres moyens qui sont montés en hiérarchie de façon nocturne, de façon injuste »

Au moment où nous quittions les lieux, le groupe se dirigeait vers leur QG à Tombo dans la commune de Kaloum pour des initiatives et les dernières décisions.

 

 

Balla Moussa Traoré

Conakryinfos.com

 

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