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Faya Millimono : « L’Internet n’est pas offert par l’État guinéen, donc c’est un droit. »

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Ousmane Gaoual Diallo a réagi ce jeudi 30 novembre 2023 sur les restrictions d’accès aux réseaux sociaux. Interpelé en marge du traditionnel briefing après le conseil des ministres, le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique s’est étendu sur ce sujet qui défraie la chronique dans la cité. 

Pour le porte-parole du gouvernement, « L’internet n’est pas un droit. Ce n’est pas coupé, ça marche », a déclaré le porte-parole du Gouvernement.

Une sortie qui a fait réagir le président du Bloc Libéral, Dr Faya Millimono, joint par la rédaction de Conakry Infos. Pour le leader du BL, du moment où l’internet n’est pas offert par l’État guinéen, il devient un droit.

« On peut dire que la connexion Internet ne fait pas partie de la Déclaration universelle des droits de l’homme, mais c’est comme si le guinéen payait la facture d’électricité et qu’il n’a pas de courant. À partir du moment où la connexion Internet n’est pas offerte gratuitement par l’État guinéen, elle devient un droit pour ceux qui peuvent se l’offrir dans la mesure où ils déboursent de l’argent pour se connecter. Et d’ailleurs, par les temps qui courent, l’internet fait partie intégrante de la vie, on en fait usage autant qu’on utilise l’air pour respirer. », a expliqué Faya Millimono.

Depuis quelque temps, de nombreuses sorties du ministre Gaoual, porte-parole du gouvernement, font l’objet de polémiques. À en croire Faya Millimono, Ousmane Gaoual Diallo devrait réfléchir sur les mots.

« Je ne sais vraiment pas, parce qu’en tant que porte-parole du gouvernement, le choix des mots est extrêmement important », a-t-il réagi.

À la question de savoir, si ces sorties ne causent pas préjudice au gouvernement ? Le leader du BL laisse est clair.

« Si cela était le cas, je crois qu’il aurait été interpellé par le président ou par le Premier ministre ou par ses collègues du gouvernement, mais je ne sais pas quelle est la stratégie derrière », a fait comprendre Faya Millimono.

Madinatou Diallo

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