[dropcap]L[/dropcap]es autorités guinéennes ont procédé au lancement de l’examen du Brevet d’Étude du Premier Cycle (BEPC), sous le signe de la « tolérance zéro vers l’excellence » avec 118 839 candidats en lice sur l’ensemble du pays, a constaté APA lundi à Conakry.
A Conakry, dans la commune de Kaloum précisément, les épreuves ont été lancées par le ministre de l’Action Sociale de la Promotion féminine et de l’Enfance, Sanaba Kaba, en compagnie des cadres de son département et ceux de la direction de l’éducation.
Ils sont au total 1 667 candidats en lice à Kaloum, le centre administratif et des affaires de Conakry, la capitale, notamment 798 filles répartis dans cinq centres d’examen pour 112 surveillants.
Dans son discours de circonstance, Mme Kaba a invité les candidats et les surveillants à une meilleure collaboration pour le bon déroulement du BEPC à Kaloum.
Elle a particulièrement appelé les élèves à un travail individuel tout au long du processus. ‘’Vous ne devez pas vous tromper, vous devez écrire ce que vous avez appris pendant ces 9 mois de cours. Quand on va donner les résultats, vous devez être fiers de votre moyenne ‘’, a-t-elle préconisé.
A l’école primaire d’Almamya avec 358 candidats en lice dont 136 filles, le président du centre, Issiaga Bangoura, a invité les surveillants à appliquer le slogan « Tolérance zéro vers l’excellence ».
‘’Dans les salles d’examen, nous allons gérer les candidats avec une main de fer dans des gants de velours. Autrement dit, nous devons être responsables. En étant trop dur, on aura des problèmes et étant trop léger aussi c’est des problèmes, donc, il faut avoir une neutralité », a-t-il dit.
Dans la commune de Dixinn, toujours dans la ville de Conakry, les épreuves de rédaction ont été lancées à l’école primaire Amilcar Cabral de la Minière, par le ministre des Postes Télécommunication, Oyé Guilavogui accompagné de la Directrice communale de l’Éducation (DCE).
Pour cette année 2014, ils sont au total 3 253 candidats en lice dans la commune de Dixinn, notamment 1 518 filles repartis dans onze centres d’examen avec un centre pour le franco- arabe.
Dans son discours, M. Guilavogui a noté le dynamisme ayant caractérisé l’organisation des épreuves.
« J’avoue, a-t-il souligné, que chaque année ça se qualifie et c’est bien la ligne droite de la politique du développement du secteur éducatif en Guinée ».
APA