[dropcap]L[/dropcap]a cité minière de Fria, située à 160 Km de Conakry, a enregistré le 31 dernier 2014, un deuxième cas de décès dû à l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola, a-t-on appris de sources médicales.
La victime est une femme qui faisait partie des 109 contacts identifiés à la suite du décès le 15 décembre dernier a Fria d’une autre femme qui aurait contracté la maladie à Kindia auprès d’un de ses fils qui serait également mort d’Ebola.
Après ce deuxième cas de décès dans la ville de Fria, le directeur préfectoral de la santé le Dr. Amadou Barry a déploré le manque de collaboration des familles des personnes contacts qui refuseraient de donner d’amples infirmations sur les personnes suivies par des agents de santé.
C’est le cas de cette deuxième victime dont la famille ne l’a livrée aux services de santé que quelques heures seulement avant son décès.
En outre, la direction préfectorale de la santé de cette cité minière a sollicité la formation des agents de santé sur place pour faciliter leur combat contre le virus Ebola.
Faute de personnel formé dans ce sens, les autorités sanitaires de Fria sont souvent obligées de faire recours à la Croix Rouge de Dubreka pour évacuer les patients ou inhumer les corps des victimes.
Ces plaintes de la direction préfectorale de la santé de Fria relance le débat sur la capacité de la coordination nationale de lutte contre Ebola à appuyer efficacement les structures sanitaires des zones touchées.
Outre le virus Ebola, la ville de Fria, abritant l’usine d’alumine Rusal-Friguia, est frappée depuis avril 2012 par l’arrêt de cette usine à la suite d’une grève des travailleurs. Ce qui expose inévitablement la ville et ses habitants à toute sorte de calamités naturelles.
Mohamed Sylla
Coinakryinfos.com