Poursuivis pour téléchargement, diffusion de messages, photos, dessins de nature raciste ou xénophobe, menaces, violences et injures par le biais d’un système informatique, le procès de Mamadi Condé alias Madic 100 frontière était s’est poursuivi ce lundi 25 janvier 2021 au Tribunal de première instance de Dixinn.
Le procureur Sidy Souleymane Ndiaye a requis 10 ans de prison ferme et 300 millions de GNF contre l’activiste anti troisième mandat et proche de Cellou Dalein Diallo, principal opposant d’Alpha Condé.
Sidy Soyleymane Ndiaye dit n’avoir une aucun état d’âme face au remord et à la demande pardon de l’accusé et n’exige que justice.
« On n’est pas lié par le remord exprimé lors de l’audience passée. Nous ne sommes pas une juridiction de morale, mais une juridiction judiciaire. Le remord, le semblant de regret, les demandes de pardon ne nous lient pas. Le remord, c’est le regret de la conscience. C’est moral. Et ça, ça ne nous lie pas. Nous allons descendre sur Madic 100 frontière le glaive de la répression. Son comportement n’est pas pardonnable », estime l’empereur des poursuites.
Pour sa part, la défense exige tout simplement le relâchement de leur client pour délit non constitué.
« Les faits reprochés à notre client ne sont pas du tout établis. M. Madic 100 frontière est un innocent. Que le procureur demande qu’on l’envoie à l’abattoir, nous avons demandé à ce qu’on le relaxe purement et simplement pour délit non constitué. Parce que le tribunal n’est pas seulement répressif, le tribunal est aussi humain. Donc nous pensons que nous serons compris », a placé Me Alsény Aissata Diallo.
En attendant, rendez-vous le 8 février prochain pour savoir la décision du tribunal.
Aliou Diallo