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Coupe du Monde : Le Cameroun bat le Brésil, mais quitte la compétition !

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Malgré son succès arraché face à un Brésil remanié (1-0), le Cameroun quitte la Coupe du monde. La Suisse, tombeuse de la Serbie (3-2), affrontera le Portugal en huitièmes de finale de ce Mondial qatari, alors que les Brésiliens seront opposés aux Sud-Coréens.

Depuis quelques jours, il flotte un doux parfum de folie dans l’air chaud et humide de la péninsule arabique. La phase de poule achevée, tous les acteurs de cette Coupe du monde entreront dans le vif du sujet à partir des huitièmes de finale. Une autre compétition, pour beaucoup. Pourtant, entre les deux, personne n’oubliera cette 3e journée de poule. C’était haletant, asphyxiant, souvent déroutant. Une vraie parenthèse enchantée pour décanter les hiérarchies et tracer de nouvelles destinées.

Du Maroc à la Corée du Sud, en passant par le Japon, plusieurs nations ont imprimé les rétines pour décrocher le précieux sésame. Le groupe G détonnait un peu dans le paysage. Comme si tout était un peu plus figé derrière un Brésil dominant.

Il n’y avait qu’à voir l’équipe bis de la Seleçao pour justifier son statut de favori. Avec des joueurs du calibre d’Ederson, Eder Militao, Fabinho, Martinelli ou Gabriel Jesus dans des rôles de coiffeurs, la Seleção s’appuie sur une profondeur de banc qui fait peur. Il restait à savoir si cette bande de jokers de luxe pouvait terminer le travail ce vendredi contre le Cameroun. Toujours sans Neymar, l’objectif de la bande à Tite était clair : être la seule équipe à récolter 9 points sur 9 et envoyer un message à la concurrence.

Comme la Tunisie, le Cameroun sort sur un succès de prestige

En face, le Cameroun n’avait pas dit son dernier mot. Troisièmes au coup d’envoi, les Lions Indomptables pouvaient encore croire à la qualification en cas de victoire contre ce Brésil remodelé, conjugué à un match nul ou une défaite de la Suisse contre la Serbie. Mais au final, cette affiche alléchante est restée au stade du pétard mouillé. Malgré ses talents bruts sur la pelouse, l’équipe de Tite, tout Brésil qu’elle est, n’a pas réussi à prendre le dessus sur une équipe camerounaise solidaire et globalement bien organisée. Aboubakar et ses coéquipiers jouaient leur vie. Cela s’est senti. Dans leur quadrillage défensif et leurs projections offensives, les Camerounais ont tenté de faire beaucoup avec peu. Un homme a fait passer un premier frisson dans la surface brésilienne juste avant la pause : l’ex-Espoir français Bryan Mbeumo, dont le coup de tête a été repoussé brillamment par Ederson (45e+1).

Une façon d’alerter l’adversaire sur le paramètre qui pouvait faire la différence dans ce match : l’impact athlétique et le jeu aérien. Malgré une possession largement supérieure, la Seleção a souffert de son déficit de taille. Et comme un symbole, c’est en s’élevant dans les airs, sur un puissant coup de casque, qu’Aboubakar a inscrit l’unique but du match dans les arrêts de jeu (0-1, 90e+1). Le même Aboubakar a d’ailleurs été exclu sur sa célébration après avoir été averti au préalable. Comme un présage de l’ascenseur émotionnel.

Brouillon et sans efficacité pour matérialiser sa domination, le Brésil aura globalement été décevant. Lorsque le score était encore vierge à la pause, on a longtemps cru que la Seleção referait le même coup que lors de ses deux précédents matchs, en s’imposant à l’usure. Il n’y en a rien été. Pour cela, il aurait fallu que son attaque expérimentale s’inscrive dans les pas de Martinelli, unique perforateur menaçant sur ses enchaînements et ses frappes (45e). Avec un grand Epassy (57e) et une persévérance admirable, le Cameroun a été cherché le succès de prestige qui aurait pu changer sa destinée. Il n’a pas suffi, malheureusement, puisque la Suisse a dominé dans le même temps la Serbie (3-2), et défiera le Portugal en huitièmes de finale.

 

Source : Foot365

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