Chérif Bah déféré et placé en détention : « c’est la pire des foutaises …C’est un dossier vide », réagit son épouse

Après le transfèrement de Chérif Ibrahima bah, vice-président de l’UFDG, devant le tribunal de première instance de Dixinn, nous avons recueillis la réaction de son épouse. Hadja Maimouna Bah Diallo, s’interroge sur la nécessité d’envoyer tout un arsenal militaire pour arrêter son mari, dénonce la légèreté du dossier et parle de foutaise.

« C’est une arrestation arbitraire et illégale », dénonce Hadja Maimouna. Qui ajoute : « aucun texte de nos lois ne dit que quand quelqu’un est reproché de quoique ce soit, d’envoyer un arsenal militaire pour l’arrêter sans envoyé auparavant une et même deux convocations ». Pour elle, le seul motif de l’arrestation de son époux est que ce dernier est le vice-président de L’UFDG.

Plus loin, elle précise qu’on reproche à Chérif Bah d’être à la base de la destruction du train et de la mort des gendarmes à cette occasion : « c’est une accusation sans fondement. Les autorités judiciaires ferment les yeux sur les autres victimes et veulent faire la lumière seulement sur la mort de quelques gendarmes. Il y a 48 autres personnes qui sont mortes. »

Estimant que les procédures préliminaires n’ont pas été respectées, elle annonce une nouvelle stratégie pour défendre l’innocence du vice-président de l’UFDG : « c’est la pire des foutaises et du manque de consternation des autorités. »  Dans la foulée, elle estime que, pour être, les autorités auraient au moins donner des arguments qui cadrent avec la personnalité de Chérif Bah : « ce n’est pas le travail des enfants qu’on va reprocher à une personnalité aussi respectueuse et respectable ». Sur le plan de la loi, dit-elle, c’est un dossier vide.

Selon Me Salifou Béavogui, le vice-président de l’UFDG, déféré au tribunal de Dixinn, est en détention à la maison centrale en attendant son procès.

Ali Mohamed Nasterlin