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Charles Wright : « Si la justice va empêcher M. Cellou Dalein d’être candidat (…), que Dieu détruise ma progéniture. »

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Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Charles Alphonse Wright a animé mercredi, une conférence de presse pour donner plus d’informations sur des dossiers judiciaires brulants gérés actuellement par son département.

Parmi ces dossiers, figurait celui lié à la vente des avions de la compagnie Air Guinée dans lequel, le président de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo a été cité.

Répondant à la question d’un journaliste parlant de harcèlement contre le leader de l’UFDG, le Garde des Sceaux a précisé qu’il n’y a jamais eu de harcèlement contre lui.

« Vous savez moi je pèse mes mots, le harcèlement est une infraction. Derrière cette formule, c’est vraiment politique, c’est de dire la cessation des poursuites engagées. Ils appellent harcèlement judiciaire, une action de justice contre Cellou. Dire que je suis harcelé, la justice ne veut pas que je sois candidat, c’est la chasse aux sorcières, partout à travers le monde, des tribunes partout (…). », a-t-il indiqué.

Charles Wright dit avoir déjà rassuré Cellou Dalein Diallo de la neutralité de la justice pendant son temps de ministre de la justice.

« J’ai dit à monsieur Cellou Dalein Diallo, que si c’est la justice qui va vous empêcher d’être candidat alors que je suis à la tête de ce département, que Dieu détruise ma progéniture. Je ne le ferai pas (…). », a-t-il rappelé.

Avant de préciser : « Le rapport d’audit d’Air Guinée, ce n’est pas le colonel Mamadi Doumbouya qui l’a fait. Ce n’est pas moi, c’est le peuple de Guinée qui est présumé victime. Air Guinée c’est pour tout le monde. Quand on demande maintenant comment le patrimoine commun, ce qui nous appartient, on interroge la loi sur cela et quand vous parlez de harcèlement judiciaire autour de cela, chacun va tirer la leçon autour de ça. C’est ce qu’on appelle harcèlement judiciaire ? La loi ne permet-il pas à la justice après audit de convoquer un citoyen pour lui demander sa responsabilité ? C’est ce qu’on appelle judiciaire ? Si ça en est une, je suis fier que cela soit ainsi, parce qu’on aime extrapoler (…). ».

Mohamed Sylla

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