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Charles Wright : « Le colonel Doumbouya peut légitimement être appelé ‘Président de la République’ »

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Au cours des derniers mois, de nombreux représentants de l’État et des journalistes des médias publics ont fréquemment utilisé le titre de ‘Président de la République’ en référence au colonel Mamadi Doumbouya.

De nombreux observateurs fustigent le fait d’ajouter le titre de ‘Président de la République’ aux différentes fonctions du chef de la junte qui a renversé le président Alpha Condé le 5 septembre 2021.

Cependant, lors d’une interview accordée le mercredi 10 octobre dernier au cours de l’émission ‘Wonkha Yan Fén’ sur la radio Djoma FM, le ministre de la Justice Alphonse Charles Wright a pris la défense de ceux qui appellent le président de la transition ‘Président de la République’.

Contrairement à certains observateurs politiques et sociaux, le ministre Charles Wright a soutenu que le colonel Mamadi Doumbouya mérite bien le titre de ‘Président de la République’.

Selon lui, en tant que chef de l’État d’une République, il est légitime d’utiliser ce titre.

« Toute personne qui dirige un État est automatiquement appelée président de la République, quelle que soit la manière dont elle est arrivée au pouvoir. La charte de la transition qui fait office de Constitution en Guinée, confère au colonel Mamadi Doumbouya le titre de Chef de l’État, ce qui lui donne naturellement le titre de président de la République », a-t-il soutenu.

Faisant référence à la charte de la transition, Charles Wright a précisé qu’une personne qui dirige une République mérite d’être appelée président de la République.

« La République signifie la gestion des affaires publiques, et quiconque est à la tête d’un État, élu ou non, peut être qualifié de Chef de l’État et donc de président de la République. », a indiqué Alphonse Charles Wright.

Le ministre de la Justice a également noté que même en période de transition, la Guinée conserve son statut d’État.

« Aujourd’hui, nous sommes en transition non ? Mais est-ce que la transition a enlevé à la Guinée son statut d’Etat ? L’Etat est toujours là non ? », s’est interrogé.

Enfin, le ministre de la justice et des Droits de l’homme a demandé aux invité les Guinéens à se concentrer sur des questions plus importantes et à prier pour le succès de cette période de transition, au lieu de se fixer sur ce qu’il a qualifié de « détail insignifiant ».

Ibrahima Sory Soumah

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