Après avoir participé à la session inaugurale du cadre de concertation inclusif vendredi, le président du parti Bloc Liberal s’est prêté aux questions de Conakry infos.
Joint par notre rédaction, Dr Docteur Faya Millimouno est revenu sur les raisons de sa présence à cette invitation du CNRD.
« La première raison, c’est qu’on devrait parler de la Guinée et des Guinéens et je suis profondément intéressé par tout ce qui concerne la Guinée. La deuxième raison, le cadre de dialogue, c’est nous qui l’avons sollicité, le gouvernement a répondu favorablement en mettant en place un cadre. On n’est pas à la recherche de la perfection. Tout ce qui a besoin d’être amandé peut être amandé. Mais, il faut d’abord qu’on soit là, pour que ça soit amandé. Nous nous sommes promis dès le débit que la Guinée après 63 ans est à sa troisième période transitoire. Est-ce que nous devons continuer ça ? Non. Nous sommes en train de dire partout que nous devrions ensemble travailler pour que cette période transitoire soit la dernière et qu’après ça, qu’on ne parle que de développement ».
Le leader du BL, par ailleurs président de la coalition CPR, a rappelé l’importance de cette concertation pour le développement du pays. Contrairement à ses collègues qui ont boudé cette rencontre, l’opposant ne trouve pas la nécessité de la présence d’un médiateur international dans ce cadre.
« J’attends de ce cadre que l’intérêt supérieur soit privilégié parce qu’on sait beaucoup battu pour l’intérêt personnel par le passé. Ça nous a amené nulle part. Allons avec les guinéens et nous devons le faire selon les valeurs de la Guinée. Je veux qu’à cette occasion, qu’aucun sujet ne soit un tabou pour que nous en arrivions à définir tous les chantiers qui ont besoin d’être pour permettre à l’équipe gouvernemental, le président qui sera élu, ne parler que de développement. De ne jamais permettre que les jeunes guinéens meurent dans la méditerrané pour aller chercher du bonheur ailleurs parce que tout est là. Nous avons besoin dans ce cadre qui nous a été proposé par le CNRD, la présence des partenaires techniques et financiers que nous avions demandés. Donc, ceux-là seront là pour l’observation, c’est le rôle qu’ils peuvent jouer. Par le passé, nous avons participé à plusieurs cadres de dialogue, à chaque fois qu’on a eu un médiateur international, ce n’est pas lui qui conduit le débat », a fait savoir Dr Faya Millimouno.
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