Ces dernières semaines, les fusillades se sont multipliées dans la commune d’Anderlecht, où une bataille entre narcotrafiquants sévit depuis quelque temps. Suite à ces coups de feu à répétition, plusieurs victimes sont à déplorer.
C’est le cas de Souleymane Sow, un jeune Bruxellois, âgé seulement de 19 ans et d’origine guinéenne. Il était le troisième fils d’une famille de cinq enfants. Né en Belgique, le jeune homme a grandi à Schaerbeek, ce n’est que récemment que la famille s’est installée à Anderlecht, dans le quartier de Cureghem.
Après le décès du jeune Souleymane, la famille du jeune homme s’est exprimée auprès de nos confrères du Standard. Ils affirment qu’il est impensable qu’il soit lié à quelconque affaire de drogue. « Il n’était pas du tout impliqué dans cette affaire, déclare son frère. Nous sommes totalement bouleversés et ne comprenons pas du tout de quoi il peut s’agir. Souleymane n’a jamais été en contact avec le milieu criminel, encore moins avec la drogue ».
Un entourage unanime sur son innocence
Selon les témoignages d’amis recoupés par le Standaard, les avis sont sur la même longueur d’onde. « Ce doit être une erreur, car il n’avait rien à voir avec cette bagarre de drogue. Souleymane faisait ses premiers pas dans la vie adulte. Il avait suivi une formation de vendeur à la commission de contrats d’énergie et de télécommunications dans une entreprise liégeoise et allait bientôt toucher son premier salaire et ensuite retourner à l’école, car il n’a pas terminé ses études secondaires », dévoilaient des connaissances de Souleymane, anonymement.
Les amis du jeune Sow ont très peu de doutes sur sa possible implication dans cette guerre de narcotrafiquants. Ils assurent qu’il s’agit d’une erreur et qu’il n’est qu’une victime collatérale. « Il n’avait aucun lien avec la bande à Clemenceau, il n’y vivait même pas depuis longtemps. Et pourtant, ils lui ont tiré dessus si lâchement, dans le dos. »
Conakry Infos avec La Libre