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Bâillonnement de la presse : Fodé Oussou Fofana appelle la presse à demander le départ du président de la HAC

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Lors de l’assemblée générale de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) ce samedi 27 avril, le vice-président de l’UFDG, Fodé Oussou Fofana, a encouragé les journalistes à prendre leur propre destin en demandant le départ du président de la Haute autorité de la communication (HAC), Boubacar Yacine Diallo.

« Il n’y pas de démocratie sans presse. Vous êtes victimes d’injustice. Boubacar Yacine Diallo devrait être le premier à aller voir le CNRD pour lui expliquer le rôle de la presse dans un pays. Ce que la presse est en train de vivre est inacceptable. Où sont les responsables des médias ? Où sont vos stratégies ? Vous ne devez pas rester bras croisés en perdant vos emplois. Le président de la HAC doit être interpellé face à ces agissements. Vous devez demander son départ. Demandez à ce qu’on le remplace. Il a le devoir de vous soutenir et de vous aider. Il ne doit pas être contre la presse », a-t-il fait savoir.

Selon ce proche de Cellou Dalein Diallo, il est essentiel de soutenir la presse guinéenne afin qu’elle puisse pleinement jouer son rôle. Par ailleurs, Il s’est engagé à ce que l’UFDG, une fois au pouvoir, travaille à améliorer les conditions de vie et de travail des journalistes.

« Je vous donne la garantie que lorsque Cellou Dalein Diallo sera président de la République, la subvention de la presse sera votée et encouragée. On mettra les conditions qu’il faut à la disposition de la presse en créant une maison de la presse. Vous avez des journalistes brillants qui font la fierté de l’Afrique, vous ne devez pas accepter d’être réduits en silence. Votre problème, ce n’est pas le CNRD, c’est Yacine Diallo », tranche-t-il.

Depuis plusieurs mois, la presse en Guinée traverse des périodes difficiles. Outre la perturbation des ondes de radios privées, les autorités de la transition ont décidé de retirer trois chaînes de télévision du bouquet Canal+, invoquant des motifs de sécurité nationale.

 

Adama Bah

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