Après avoir échoué au concours, des contractuels plaident pour leur intégration dans la fonction publique
Une manifestation a été organisée ce lundi 9 septembre 2024 par le Collectif des enseignants contractuels communaux non admis au concours 2024 en faveur de leur intégration dans la fonction publique. Ils étaient une cinquantaine venus de toutes les collectivités du pays. Ils ont marché du port autonome de Conakry jusqu’à la présidence, sous une forte pluie, tous vêtus d’imperméables.
Selon le porte-parole Elhadj Mamadou Diaka Sow, le collectif des enseignants contractuels communaux qui n’ont pas été admis au concours 2024 compte plus de 4 000 enseignants contractuels ayant exercé leur métier entre 2022 et 2024.
« Nous avons constaté que les résultats publiés par le ministère du Travail et de la Fonction publique ne prennent pas en compte tous les enseignants en situation de classe censés être intégrés. Ils ont sélectionné d’autres personnes ici et là, en laissant de côté les véritables enseignants. À ce jour, si nous ne sommes pas intégrés, les écoles seront vides, car nous, que vous voyez ici, sommes des directeurs, enseignants et représentants des enseignants dans cette situation dans toutes les collectivités du pays », a expliqué le porte-parole des enseignants contractuels communaux non retenus.
Poursuivant, soutien qu’il était prévu avant le concours que les enseignants contractuels déployés sur le terrain et ayant suivi les procédures seraient intégrés dans la fonction publique locale. Malheureusement, seuls 10 000 ont été retenus, laissant un nombre important d’entre eux dans l’attente.
C’est pourquoi, Elhadj Mamadou Diaka Sow fait comprendre que d’autres démarches avaient été entreprises qui ont toutes échoué.
« Nous avons envoyé des courriers aux ministères, au Conseil national de la transition (CNT), aux imams et aux syndicats. Mais jusqu’à présent, aucune action concrète n’a été prise en faveur de notre intégration. Nous plaidons pour notre engagement afin que le président de la République, qui est le père de la nation, puisse nous entendre. », a-t-il sollicité ce lundi sous une forte pluie.
Adama Bah