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Appel à manifester : le CAR remet en cause le contenu de la déclaration du FNDC (Ibrahima Sory Diallo)

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Au lendemain de l’appel à une manifestation du FNDC le lundi prochain, le coordinateur général du Cercle des Acteurs politiques pour la République (CAR), Dr Ibrahima Sory Diallo, a fustigé mardi la démarche ‘’unilatérale’’ des membres du FNDC, de tenir comme dit-il « une réunion en catimini » avec certains partis politiques de l’opposition dans le seul et unique but de politiser la société civile.

« Il faut préciser que cette annonce a été faite indépendamment de notre volonté, parce que nous n’avons pas du tout participé à cette réunion annonçant les manifestations. D’habitude on envoyait des sms à tous les membres du FNDC, qui sont invités préalablement. Alors cette fois-ci ça été une surprise pour nous de constater ce changement. Ce n’est pas moi seul plutôt tous les membres du CAR n’ont pas été convié à la rencontre. C’est ce qui veut dire qu’il y a eu une réunion en catimini de certains partis politiques de l’opposition qui sont venus politiser la société civile pour lancer une manifestation », a-t-il fustigé.

De poursuivre, le président du parti ADC-BOC a également remis en cause le contenu de la déclaration.

 « Nous demandons à tous les membres du FNDC qui ont participé ou non à cette réunion d’agir conformément à la limite des droits qui sont réservés par la constitution afin d’éviter d’être en porte-à-faux avec la loi. Ce que nous voulons dire : que ça soit les gouvernants, les gouvernés, l’opposition ou le gouvernement, si l’appel à la manifestation respecte les principes et la règle consignés dans la constitution, c’est légale. Mais lorsque vous demandez une manifestation sans donner l’itinéraire, vous ne mentionnez pas les organisateurs et que vous ne désignez ni la mention, ni les principes et ne localisez pas le timing, vous vous contenter uniquement de faire des annonces va-t-en guerre, c’est donc très dangereux », a-t-il déploré.

Par ailleurs, il a fait une invite à la préservation de la quiétude sociale avant de faire une mise en garde à l’ensemble des acteurs politiques sur les manœuvres du chef de l’Etat.

« C’est pourquoi nous les interpellons à la quiétude. Nous ne voulons pas rentrer en guerre avec qui que ce soit mais, nous ne sommes pas aussi d’accord que la constitution soit violée, changée. Alors l’annonce du changement de constitution doit être faite par le président donc, lorsqu’il va le faire, certainement il va voir tous les Guinéens, pas un parti politique devant lui. Mais aujourd’hui, le président de la République est tellement piégé, nous les partis politiques de l’opposition de sorte qu’il veut nous rendre illégale dans nos démarches. Cependant, nous avons d’autres démarches qui peuvent nous donner la légalité de marcher sans que le gouvernement ne puisse trouver des voies pour réprimer par exemple : l’installation des chefs des quartiers etc. Mais on laisse tout ça pour plonger dans des suspicions », a-t-il conclu.

Boubacar Sidy BAH

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