[dropcap]L[/dropcap]’UNMEER, la mission mise en place par les Nations unies pour riposter à Ebola, arrive au bout de son mandat le 31 juillet prochain. Elle était déployée dans les pays les plus durement touchés par l’épidémie. Même si elle a contribué, avec l’aide d’autres partenaires, à réduire la propagation du virus, des poches de résistance subsistent dans la région, notamment en Guinée.
La Mission des Nations unies pour la lutte contre Ebola (UNMEER), cette force de maintien de la santé, avait un mandat très clair, précise Abdou Dieng : « Le mandat de l’UNMEER, ça n’a jamais été d’arriver à zéro, mais c’était d’arrêter la propagation. En septembre 2014, quand le monde décidait qu’il fallait créer cette mission, on était à une moyenne de 800 infections chaque jour. »
Pour vaincre cette épidémie, l’ONU n’a pas lésiné sur les moyens. Elle a surtout apporté à la Guinée une importante aide financière : « Ce que je peux vous dire, c’est que les derniers chiffres que j’ai regardés sur l’apport donné à la Guinée seulement, c’était à peu près 500 millions de dollars. » Dans les trois pays, plus de 70 000 personnes, dont 90 % de nationaux, avaient été déployées pour traquer le virus là où il sévissait et où des résistances subsistent.
Xinhua