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Un ancien journaliste publie un livre sur les proverbes, les adages et les boutades dans le Manding

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sekousaranmady_kourouma_proverbes_adages_guinée_conakry [dropcap]A[/dropcap]ncien journaliste à la Voix de la Révolution et enseignant de profession, Sékou Saramady Kourouma a présenté jeudi 5 mars, son livre intitulé  »Proverbes, Adages et Boutades » Tome 1.

C’était devant un parterre de journaliste et quelques amoureux de la lecture à la Maison de la presse, en compagnie de M. Karamoko Oury Wann, éditeur dudit livre.

Cet ouvrage de 60 pages paru chez les Editions Verdure parle des proverbes et adages mandingues. Il comprend 378 proverbes repartis en trois catégories. Attaché à la culture africaine, Saramady Kourouma dit avoir juste sélectionné quelques proverbes pour en faire un livre moins volumineux. Car il est au regret de constater que les Guinéens ne lisent plus.

Pour l’auteur, les proverbes sont des formules courtes et populaires qui expriment des idées admises comme vraies des croyances répandues et des conseils.

« J’ai été résolu à écrire sur les proverbes par le simple fait qu’ils constituent la crème d’une langue, la sagesse de tous les temps », a-t-il déclaré.

En plus de l’importance des proverbes détaillés dans ce bouquin, l’auteur estime que ce livre profitera aux générations montantes et sera une bonne goutte d’eau dans l’océan culturel universel. Car, dira t-il, «notre culture menacée par celle occidentale est en passe de s’effriter, de s’étioler, de se déchirer, de partir en lambeaux… ».

Précédemment auteur de « Môgôbalu (Les Sages) Ed. Fouti Musicali, le  »Dundumba » ou la danse des hommes forts, l’ancien journaliste ne compte pas s’arrêter dans l’écriture en si bon chemin.

« Je pense déjà au Tome 2 de ce livre pour encore faire lire beaucoup de proverbes et adages plus intéressants », a-t-il confié.

Aux dires de l’éditeur M. Wann, « ce livre très intéressant sera multiplié à 5000 exemplaires et sera distribué pour le moment à Conakry pour des raisons économiques ».

Kalifa Condé, ancien membre du Conseil national de la Transition, aussi présent à la cérémonie de dedicace estime que chacun doit se mettre à l’écriture.

« Il faut que tout le monde écrive parce qu’il y a beaucoup de choses à écrire dans ce pays. Il faut écrire, c’est tout ce qui nous reste. Prenons l’exemple sur le livre  »L’enfant Noir » de Camara Laye qui aujourd’hui est traduit dans 36 langues, c’est une fierté ».

Nènè Amy DIALLO

Tel : 664 97 86 27

Conakryinfos.com

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