Le Premier ministre, Amadou Oury Bah, a réaffirmé mercredi, au cours d’une conférence de presse à Conakry, l’engagement du gouvernement à organiser les élections prévues en 2025, marquant ainsi le retour à l’ordre constitutionnel.
Il a souligné l’importance d’un processus électoral crédible et inclusif, tout en reconnaissant les défis liés à la constitution d’un fichier électoral fiable.
« L’année 2025 sera marquée par le retour effectif à l’ordre constitutionnel. Le référendum, ainsi que les élections présidentielle et législatives, permettront de mettre en place les institutions judiciaires et de garantir une gouvernance conforme aux principes démocratiques. », a déclaré Amadou Oury Bah.
Il a insisté sur la nécessité d’un fichier électoral transparent et sécurisé, souvent source de tensions lors des scrutins passés.
Le fichier électoral actuel repose sur le Programme National de Recensement Administratif à Vocation d’État Civil (PN-RAVEC), un projet visant à moderniser le système d’identification des électeurs.
« Certains experts estiment que ce type de programme peut prendre entre six et huit ans pour être finalisé. Mais la Guinée entend accélérer ce processus afin de respecter les échéances fixées (…). », a-t-il assuré.
Le Premier ministre a également évoqué la nécessité de fixer des dates concertées pour les scrutins, notamment le référendum, la présidentielle et les législatives.
« Nous devons déterminer les périodes idéales pour organiser ces élections de manière apaisée. », a-t-il précisé.
Malgré ces annonces, des doutes persistent quant à la capacité du gouvernement à tenir ces engagements, notamment en raison des défis techniques liés au fichier électoral et des tensions politiques internes.
Pour l’heure, Amadou Oury Bah reste optimiste pour un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
« Je dois vous rassurer que le retour à l’ordre constitutionnel est un objectif fondamental du président de la République. », a-t-il conclu.
Mohamed Sylla