The news is by your side.

Conakry : Sadou Nimaga, ancien SG du ministère des Mines, enlevés par des inconnus !

les Annonces 224

Sadou Nimaga, ancien Secrétaire général du ministère des Mines et de la Géologie, a été enlevé en plein jour, le jeudi 17 octobre 2024, dans des circonstances troublantes qui soulèvent de vives inquiétudes.

Selon des informations fournies par sa famille, Nimaga a été kidnappé aux alentours de 13h à l’hôtel Kaloum par deux individus en civil. Cette disparition, qui intervient dans un contexte d’insécurité croissante en Guinée, met en lumière une série d’enlèvements visant des figures publiques.

D’après le frère de la victime, Nimaga avait quitté son bureau pour un rendez-vous avant de se rendre à l’hôtel en compagnie de son chauffeur.

« Depuis qu’il a quitté son cabinet, nous n’avons plus de nouvelles. Il est allé à l’hôtel Kaloum, où il a été pris de force par deux hommes en civil », a-t-il déclaré, visiblement bouleversé.

Le chauffeur, qui a été brièvement retenu par les ravisseurs, a été libéré plus tard dans la soirée. Traumatisé, il a confié à des proches qu’on lui avait strictement interdit de parler des détails de l’enlèvement sous peine de représailles.

« Il est totalement terrifié, incapable de révéler quoi que ce soit de peur pour sa vie », a ajouté un membre de la famille.

Cette disparition s’ajoute à une série d’enlèvements inquiétants de personnalités publiques en Guinée, notamment celle d’Oumar Sylla, alias Foniké Menguè, et de Mamadou Billo Bah, deux figures emblématiques du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC), disparus depuis plusieurs mois.

Ces événements ont jeté une ombre sur la situation sécuritaire du pays, alors que l’instabilité politique et les tensions sociales persistent.

L’insécurité grandissante plonge la population dans une angoisse profonde, accentuée par l’absence de réponse des autorités.

Malgré les appels pressants de la société civile et de la communauté internationale, les autorités de transition semblent incapables de juguler cette vague de disparitions, accentuant ainsi le sentiment de vulnérabilité.

Alors que l’inquiétude monte, une question devient inévitable : la Guinée est-elle en train de sombrer dans une spirale d’impunité où les enlèvements ciblés deviennent une nouvelle arme de contrôle ?

Mohamed Sylla

À LIRE AUSSI