L’ancien directeur général du Fonds d’entretien routier (FER) est loin d’en finir avec ces démêlés judiciaires.
Ce jeudi, au niveau de la chambre des appels de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), les plaidoiries et les réquisitions ont pris fin.
Dans sa plaidoirie, l’agent judiciaire de l’État représenté par Me Pépé Antoine Lamah a plaidé pour la condamnation de Souleymane Traoré au paiement de 10 milliards de francs guinéens au titre de dommages et intérêts pour le préjudice causé à l’État guinéen.
Indiquant que la première condamnation devant la chambre de jugement a été en défaveur contre les intérêts de l’État guinéen.
Une demande jugée fantaisiste du côté de l’avocat chargé de la défense de Souleymane Traoré. Me Sékou Koundiano, quant à lui, a plaidé pour la confirmation du premier jugement.
Quant au procureur, il dit être satisfait de la première décision qui condamnait l’ex-DG au paiement d’un milliard FG à l’État guinéen.
Le président de la Chambre des appels, Daye Mara, a renvoyé l’affaire au 25 avril prochain pour le verdict.
Pour rappel, Souleymane Traoré avait été condamné le 31 juillet 2023 pour corruption d’agents publics, enrichissement illicite et pour la répression, le juge l’avait condamné à 18 mois d’emprisonnement, dont onze mois assortis de sursis et à un milliard de francs guinéens d’amende.
Barry Bantignel