Certains citoyens se sont prononcés sur le bilan de l’année 2023 du gouvernement dirigé par Dr Bernard Gomou, Premier ministre chef du gouvernement guinéen.
Les échanges que nous avons eus ce vendredi 29 décembre ont permis de comprendre que cette année n’a pas été facile pour la population, compte tenu des difficultés enregistrées dans plusieurs secteurs d’activités du pays.
C’est le cas d’Alassane Bah jeune diplômé qui pense que l’avènement d’un nouveau gouvernement n’aura pas changé grande chose dans le quotidien des Guinéens.
« Selon ce que je vois moi, rien à changer. Parce que nous avons cru qu’avec la venue d’un nouveau gouvernement, la situation difficile et pitoyable dans laquelle nous étions allait changer ou s’améliorer. La manière dont ça évolue, à mon avis, ça ne fait qu’empirer. La valeur de notre monnaie reste la même, mais les prix des choses ont augmenté d’une vitesse effrayante. Sans oublier qu’avec l’arrivée de la transition, au début, c’était bien calme et plein d’espoir, mais maintenant, nous avons complètement perdu espoir. Les manifestations affectent beaucoup l’évolution du pays. Mais nous pouvons dire que le point positif dans cela est que le côté routier évolue énormément », a-t-il expliqué
Quant à Thierno Bah, la conduite de la transition avait bien commencé. Mais pour ce jeune commerçant, les autorités guinéennes ont déçu dans leur promesse d’éviter les erreurs du passé.
« Avec la transition au début, la base était là. Nous étions sur la bonne voie et nous étions beaucoup soulagés. Nous étions remplies d’espoir, mais vu l’allure que je vois là, vraiment, c’est très inquiétant. Toutes les promesses qu’ils avaient promises là, ils n’ont presque rien respecté. Donc, moi, je me dis qu’actuellement la transition n’est pas sur le bon chemin. Mais bon, avec le temps, nous espérons qu’ils vont se remettre en cause et revenir à la bonne méthode pour faire avancer le pays dans la paix et l’harmonie. », a laissé entendre Thierno Bah
Comparativement aux années précédentes, 2023 aura été une année marquée difficile par la population guinéenne dans plusieurs secteurs d’activités.
Adama Sira Bah et Madinatou Diallo