L’Union des forces républicaines (UFR) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi au siège du parti à Matam. Lors de cette rencontre politique d’importance, Fodé Baldé, responsable de la communication de l’UFR, a vivement critiqué l’insécurité qui sévit actuellement en Guinée, en particulier dans la capitale Conakry.
Face à cette situation préoccupante, ce membre éminent du parti dirigé par l’ancien Premier ministre Sidya Touré a exprimé sa désapprobation quant à l’attitude négligente des autorités de la transition, placée sous la direction du colonel Mamadi Doumbouya.
« Actuellement, notre pays est plongé dans une insécurité totale. Il ne se passe pas un jour sans que la presse nous informe d’attaques, d’assassinats et de divers actes de violence. Mais un pouvoir militaire qui n’est même pas capable d’assurer la sécurité des populations doit être écarté. C’est le minimum qu’un État devrait faire », a déclaré M. Baldé.
Selon Fodé Baldé, « l’État a pour responsabilité d’assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Mais si ce sont des militaires qui sont au pouvoir et que nous constatons une insécurité totale, quelles seront les conséquences à long terme ? Le président Sidya Touré avait raison de parler précocement d’un État inexistant. Nous vivons dans un État inexistant, voilà pourquoi nous avons besoin d’un homme qui a contribué à construire un État réussi. Parmi tous ceux qui recherchent le pouvoir en Guinée, le président Sidya Touré est le seul à avoir contribué à bâtir un État qui fait la fierté des Guinéens qui se rendent en Côte d’Ivoire. »
Ces déclarations de Fodé Baldé reflètent une préoccupation croissante au sein de l’opposition et de la population guinéenne face à la détérioration de la sécurité dans le pays. L’augmentation des attaques et des violences a généré un climat d’insécurité généralisée, suscitant des inquiétudes quant à la capacité du pouvoir en place à protéger efficacement les citoyens.
En tant que responsable de la communication de l’UFR, Fodé Baldé a souligné l’importance d’un leadership capable de garantir la sécurité et de construire un État solide. Ses critiques envers le pouvoir militaire actuel reflètent la demande d’une transition vers une gouvernance plus efficace et responsable pour répondre aux préoccupations fondamentales des Guinéens.
Il reste à voir comment les autorités de la transition réagiront à ces critiques et quelles mesures seront prises pour restaurer la sécurité et rétablir la confiance des citoyens envers l’État.
Ibrahima Sory Soumah