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Justice : Après la CRIEF, Kassory Fofana et ses coaccusés retournent encore en prison

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Quatre anciens ministres du dernier gouvernement d’Alpha Condé devraient encore patienter à la maison centrale avant de connaitre leur sort. Et pour cause !

Le procès de l’ancien Premier ministre Kassory Fofana et compagnie, initialement programmé ce mardi à la Cour de Répression des Infractions Economiques et Financières (CRIEF) a été renvoyé au jeudi prochain. Une situation qui met en colère les militants des anciens dignitaires venus exprimer leur soutien à leurs responsables politiques.

Contrairement à certains, ils souhaitent à ce que ces anciens dignitaires du régime déchu croupissent en prison.

L’audience en référé pour la liberté provisoire ou non des quatre ministres du régime d’Alpha Condé dont Ibrahima Kassory Fofana s’est tenue ce mardi à huis clos au bureau du procureur spécial de la CRIEF, Aly Touré.

Quelques heures après cette entrevue, la défense, pourtant massivement mobilisée pour la circonstance, s’est retirée sans faire de commentaires à la presse.

Devant les locaux de la CRIEF, les militants du RPG Arc-en-ciel ont exprimé tout leur soutien malgré le renvoi du procès.

« Nous sommes tous des Guinéens et nul n’est au-dessus de la loi. Comme ils ont reporté, nous allons attendre toujours le jeudi et continuer notre soutien. On sait qu’il a la main propre et on lui a donné l’opportunité d’être le président de la République. Même notre champion Alpha Condé a été victime de ça (…). », a déclaré Binette Saran Boïdouno.

Dans la foulée, un autre groupe de jeunes très remontés contre la gestion du gouvernement déchu encourage plutôt la junte à prolonger la détention de ces ministres. Ils menacent même de descendre dans la rue si toutefois la justice ordonnait leur relâchement.

« Damaro, Kassory, Diané et tous les autres ont détourné. Ils ont mis la Guinée en retard. Les gens parlent d’Alpha, ce n’est pas lui, ce sont ses ministres. Quand Alpha Condé prenait certaines décisions, ce sont eux qui s’opposaient. Nous sommes contents de leur arrestation. Si le colonel Doumbouya relâche ces gens, nous allons organiser une manifestation de protestation contre leur mise en liberté. », a menacé Salif Camara.

Sur les lieux qui ont failli être transformés en champ de bataille,

A rappeler que devant la CRIEF, les pro et contre manifestants se regardaient en chiens de faïence sous la présence des agents de sécurité déployés devant la CRIEF.

BIS

Tel : +224 656 77 52 34

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