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Conakry : L’insalubrité de la ville diversement appréciée par des citoyens !

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La ville de Conakry fait face à une insalubrité grandissante, en dépit de la mise en place des poubelles publiques le long des artères principales et dans certains lieux publics.

Face à cette situation, des citoyens se sont exprimés sur le sujet au micro de Conakry Infos.

Si d’aucuns pensent que la responsabilité est partagée, d’autres par contre estiment qu’il faudrait plutôt mettre en place des bons mécanismes pour remédier au problème.

Souleymane Bangoura : « Conakry est une ville très sale. Il y a des ordures partout. La population doit savoir que nous sommes là pour rendre cette ville propre. Mais c’est eux-mêmes qui viennent salir quand on quitte. Ils refusent d’utiliser les poubelles comme il le faut ».

Justin Théa : « il faut qu’on sensibilise afin que les gens comprennent qu’on ne doit pas jeter les ordures partout. Les citoyens aussi tout le monde doit s’impliquer pour nettoyer la ville. Les poubelles sont là, les gens doivent apprendre à jeter les ordures dans les poubelles.  Ils ne doivent pas verser les ordures n’importe comment. ».

Keita Aboubacar Sidiki : « il faut se dire la vérité, la ville de Conakry est très sale. Le gouvernement doit envoyer une société qui va veiller sur les ordures et avoir une usine de transformation de ces ordures. Actuellement, la population est nombreuse, il faut avoir une politique de transformation des déchets. Il faut reconnaître aussi que l’Etat seul ne peut pas faire, la responsabilité est partagée. Chacun a sa part dedans. Le civisme manque encore à la population guinéenne ».

Hamidou Condé : « une certaine variance, on sent parfois que la ville est propre parce que la sensibilisation passe au niveau de la population. Parfois aussi, il y a un relâchement politique gouvernemental. Mais jusqu’au jour d’aujourd’hui, rien n’est fait. Chacun doit être responsable. Savoir que la saleté n’a pas de membres pour se déplacer. Ce sont les personnes qui viennent déposer les saletés en bordure des routes ».

 

Mohamed Sylla

 

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