Ce Lundi, les usagers de la ville de Conakry se sont réveillés avec cette nouvelle qui ne surprend pas plus d’un. Depuis déjà deux jours, des rumeurs courent sur ce refus des transporteurs urbains qui estiment que le prix du carburant étant réajsuté, les prix par tronçon devraient suivre automatiquement.
Absence de taxis, abondance des passagers sur les plateformes. Ce sont autre autres des images qui frappent l’usager dès sa première vue des gares voitures.
Pour un peu soulager les passagers qui prennent du temps dans ces gares routières, quelques chauffeurs clendestins se fofilent pour rendre services aux usagers après parfois, moults négociations avec les syndicats de la gare.
En tout, les chauffeurs exigentent le maintien du tronçon à 2.000 au lieu de 1.500gnf suite au réajustement du prix des produits pétroliers de 9.000 à 11.000 gnf à la pompe la semaine dernière.
Loin de Conakry, des informations nous retracent que même à l’intérieur du pays, la même réalité ( refus de transporter) est entrée en vigueur ce Lundi.
Face à cette précarité dans le transport à quoi s’ajoute l’état de nos routes, le gouvernement guinéen est appelé à revoir sa copie, aux chauffeurs et leurs syndicats également de se comprendre afin de faciliter le traffic pour ces milliers de passagers à travers le pays qui n’ont que, leurs pieds pour marcher ce lundi sur certains distances.
Cette réalité ce matin à rendu fluide toute la circulation à Conakry même sur l’autoroute qui, de façon habituelle fait front aux embouteillages interminables (voire image)
Dépêche: Christian Nfaly Léno
Tel: 626103972