Engagées depuis fin juillet avec leurs matricules, les nouvelles recrues de la police tirent le diable par la queue. Partagées entre les CMIS de Camayenne, Enco5 et Bambeto elles n’ont pas encore reçu leurs premiers salaires. Pourtant, la plupart d’entre elles sont mariées et pères de famille.
« J’ai 3 enfants et une épouse. Avant d’être engagé je me débrouillais dans la vente de crédit et de matériels de téléphones », explique un policier dans l’anonymat. Il ajoute : « depuis 4 mois, nous sommes là sans le premier salaire. Du coup, ma femme et mes enfants sont partis au village auprès de ma maman parce qu’on m’a délogé ».
Une autre recrue rencontré dans la banlieue, ajoute qu’avant de rentrer dans la commune de base, ils ont reçu leurs matricules et étaient censé recevoir leurs salaires.
Amadou Lama Diallo 669681561