Le Front national pour la défense de la constitution (FNDC) a publié lundi une nouvelle de vingt personnalités considérées comme des promoteurs d’un troisième mandat en faveur du président Alpha Condé.
Cette liste regorge d’éminentes personnalités issues des rangs de ministres, de présidents d’institutions nationales, d’opérateurs économiques et des hauts officiers des forces de défense et de sécurité.
Voici ci-dessous, la liste complète des 20 personnalités qualifiées de « complices du coup d’État constitutionnel en planification en Guinée » :
- Ibrahima Kalil Kaba, Directeur de cabinet de la présidence de la République
- Thierno Ousmane Diallo, ministre du Tourisme et de l’Hotellerie
- Moustapha Naité, Ministre des Travaux publics
- Claude Kory Kondiano, président de l’Assemblée nationale
- Mama Kanny Diallo, ministre du Plan
- Mariama Camara, ministre de l’Agriculture
- Djènè Keita, ministre de la coopération internationale
- Patrice Millimouno, ministre de l’Elevage
- Oyé Guilavogui, ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts
- Lounseny Camara, ancien ministre de l’Urbanisme
- Rabiatou Serah Diallo, présidente du Conseil économique et social
- Salif Kébé, président de la CENI
- Général Ibrahima Baldé, Haut commandement de la Gendarmerie nationale
- Général Ansoumane Camara Baffoé, Directeur général de la police
- Yehiya Kènèma, Directeur du service des renseignements généraux
- Colonel Balla Samoura, commandant de la gendarmerie régionale spéciale de Conakry
- Ismael Keita, président du Patronat de Guinée
- Hadja Aissata Gnouma Traoré, présidente de la CPEG
- Ansoumane Kaba Guiter, président du CNPG
- Kerfalla KPC Camara, vice-président de la CPEG
Le FNDC a promis que cette liste de personnes qu’il qualifie de « complices de coup d’Etat constitutionnel en planification en Guinée » transmise aux institutions internationales et aux organismes de défense des droits de l’homme. Notamment la Cour pénale internationale (CPI), l’Union européenne, l’Union africaine, la CEDEAO, au Secrétariat d’État américain, à la FIDH, Human Right Watch et Amnesty international.
Mohamed Sylla