The news is by your side.

Insécurité : un journaliste sauvé par son chien suite à un ‘’braquage à main armée’’

les Annonces 224

En Guinée, des citoyens continuent de vivre dans l’insécurité. C’est le cas du journaliste Tamba Zachary Millimouno du groupe de presse Hadafo Médias, qui a été victime d’un ‘’braquage à main armée’’, dans la nuit de mercredi à jeudi à son domicile, à Enta, commune de Matoto. Conséquence un chien abattu et des motos emportées par les assaillants.

Selon le témoignage de la victime, l’acte s’est produit aux environs de 2 heures du matin, lorsqu’il a été alerté par l’aboiement de son chien. Aussitôt, le chroniqueur de l’émission ‘’Les Grandes Gueules’’, est sorti pour savoir ce qui se passe.

‘’Le chien aboyait avec insistance lorsque mon frère et moi sortions pour voir ce qu’il y avait. C’est là qu’on a compris qu’il y avait des personnes inconnues dans la cour. J’ai ouvert le portail pour me diriger vers cet endroit afin de savoir qui était là. Mais en fin de compte, je vois deux hommes dont je n’ai pas pu dévisager sortir avec un objet en main. Je ne savais pas qu’il s’agissait d’une arme. C’est lorsque mon chien a bondi à deux mettre sur le malfrat, qu’il a retourné l’arme sur le chien pour tirer sur l’animal, qui est tombé finalement en voulant me sauver la vie’’, a-t-il expliqué.

Selon la victime, ils ont tiré le grand portail à coup de canon. Ensuite, les présumés voleurs sont sortis avec cinq motos, qu’ils ont mises dans la rue, mais ils n’ont réussi à emporter que deux. Il a fallu l’aide d’un voisin qui a tiré à l’aide d’un fusil traditionnel pour que les assaillants puissent prendre la poudre d’escampette. Face à cette situation, la victime dit avoir tenter de joindre le Général Ansoumane Baffoé Camara qui l’a renvoyé vers le responsable des BAC qui se trouvait injoignable.

‘’Comme on n’a pas eu de répondant, il y a notre voisine policière qui a essayé d’appeler l’unité de la CMIS qui se trouve à 500 mètres du lieu de la scène, mais en vain. car, nous n’avons eu aucune réponse. Les bandits ont fait ce qu’ils avaient à faire avant de partir. Je suis resté jusqu’à 07 heures, c’est là que je reçois l’appel du Général Bafgoé qui me dit qu’il est préoccupé par cette affaire’’, a laissé entendre Tamba Zachary Millimouno.

Un état de fait qui relance la problématique d’insécurité en République de Guinée.

Oumar SOW

À LIRE AUSSI