Après avoir défini la démarche à suivre, le premier ministre vient d’engager les consultations nationales. Un cadre de rencontre, qui consiste à recueillir le point de vu des acteurs socio-politiques sur le projet de nouvelle constitution. Aux dires de Ousmane Gaoual Diallo, ce n’est pas la démarche, qui pose problème mais plutôt le sujet qui est débattu.
‘’Quand on parle de l’éventualité d’introduire une nouvelle constitution, on est déjà en parjure et en violation des textes fondamentaux de notre pays. C’est en cela, que l’opposition réunie au tour du Front National pour la Défense de la Constitution ne veut pas s’associer. Ce n’est pas une question de dialoguer mais plutôt de quoi allons-nous dialoguer ? Et puis à côté, quels sont les acteurs et comment ça va se passer ? Tout ça n’est pas important mais de quoi allons-nous parler ?’’, s’est-il interrogé.
A la question de savoirs s’il n’y a pas de risque d’une division au sein de la classe politique au tour de ces consultations nationales, Ousmane Gaoual Diallo, répond.
‘’Les positions sont connues dans notre pays. L’opinion ne veut plus entendre parler d’une présidence à vie, de l’absence d’une alternance démocratique. Pour nous, que des gens sortent ou pas, ce que nous savons est que les personnes regroupées au sein du FNDC pour barrer la route à une éventualité d’introduction d’une nouvelle constitution, c’est des gens qui sont venus librement (…)’’, a-t-il confié.
Pour finir, l’élu de Gaoual a déclaré que le président de son groupe parlementaire au nom de UFDG et du FNDC, s’est exprimé devant les membres du gouvernement sur les ‘’dangers’’ liés à l’introduction de cette nouvelle constitution.
Oumar SOW