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Matam : un jeune homme soupçonné d’avoir tué son père après une dispute familiale

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Un homme d’une cinquantaine d’années a été tué dans la nuit de vendredi à samedi dans le quartier Matam Permanence, dans la haute banlieue de Conakry, et son fils aîné est suspecté d’être l’auteur du meurtre, a appris Conakry Infos d’une source sécuritaire.

Selon la police technique et scientifique, le drame s’est produit vers 4 heures du matin, au domicile familial.

Le principal suspect, Seydou Touré, un jeune homme en rupture sociale connu pour sa dépendance à la drogue, aurait violemment agressé son père, Naby Yaya Touré, à la suite d’une dispute liée au vol présumé d’un téléphone.

Des témoins évoquent un climat tendu au sein de la famille, marqué par des menaces récurrentes du fils à l’encontre de son père.

« Quelques jours plus tôt, il avait promis de s’en prendre à lui (…) », rapporte une source proche du dossier, citant les témoignages recueillis sur place.

Dans la nuit du drame, le jeune homme aurait quitté brièvement la maison avant de revenir avec un petit bidon contenant une substance non identifiée.

Aux environs de 4 heures, son comportement suspect — va-et-vient répétés entre le salon et la chambre parentale — a alerté son jeune frère, qui, en se rendant sur les lieux, a découvert leur père sans vie.

« Le corps a été retrouvé sur le lit, en sang. Les premiers éléments indiquent un coup porté à la nuque », a précisé le colonel Mohamed N’Diaye, chef de la Police technique et scientifique.

Des traces de lutte ont été relevées dans la pièce : objets renversés, ventilateur arraché, et impacts visibles sur le mobilier.

Les enquêteurs estiment que l’agression s’est déroulée dans la salle de bains attenante, où la victime aurait heurté violemment un pot en ciment. L’hypothèse d’une tentative de maquiller la scène en mort naturelle est également envisagée.

Seydou Touré a été interpellé et placé en garde à vue à la gendarmerie. Le corps de la victime a été transporté à la morgue de l’hôpital Ignace Deen pour autopsie.

Son fils cadet, choqué par la découverte, a dû être hospitalisé d’urgence.

Visiblement ému pat acte odieux, , lâche d’une voix basse : « Ce père, il l’a toujours soutenu, même dans ses pires moments… Il n’aura même pas eu droit à un dernier pardon. »

 

Mohamed Sylla

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