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Joachim Baba Millimono dénonce une « multiplication d’erreurs » au sein de l’UFDG

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L’ancien coordinateur de l’UFDG, Joachim Baba Millimono, a vivement réagi à sa récente éviction, dénonçant une « multiplication d’erreurs » dans la gestion du parti.

Dans une publication sur sa page Facebook intitulée « Et les erreurs se multiplient », M. Millimono a critiqué la décision de son remplacement par Souleymane Souza Konaté, jusque-là conseiller en communication de Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG.

Il y voit un mauvais signal envoyé dans un contexte déjà fragilisé.

Cette nomination intervient alors que l’UFDG traverse une période de fortes tensions internes, consécutive à la publication d’un mémorandum critique attribué à un groupe de quatorze fédéraux issus de différentes régions, notamment de la Haute-Guinée et de la Guinée forestière.

Dans un entretien accordé récemment à la presse, Joachim Baba Millimono a reconnu avoir appuyé la rédaction du document, expliquant avoir été sollicité pour aider à formuler les inquiétudes des fédéraux sur l’avenir du parti et le manque de perspectives claires.

Il a affirmé que la démarche visait à faire des propositions constructives, et non à remettre en cause l’autorité du président.

« Ce n’est pas pour évincer le président. Les militants sont désespérés, la situation est confuse. Il s’agissait de faire entendre des voix sincères dans un moment d’incertitude », a-t-il précisé.

Toutefois, la polémique a enflé après que certains signataires présumés ont nié avoir pris part à cette initiative, semant le doute sur l’authenticité du mémorandum et ses réels soutiens.

Aucune communication officielle n’a été faite par la direction de l’UFDG concernant le limogeage de M. Millimono.

Mais des sources internes évoquent un « manquement à l’obligation de loyauté », qui aurait fragilisé l’unité du parti dans un moment jugé critique.

L’UFDG est actuellement sous pression des autorités de la transition, qui lui impose l’organisation d’un congrès dans un délai de 45 jours sous peine de perdre sa reconnaissance légale.

Ce contexte tendu accentue les crispations internes et alimente les interrogations sur la gouvernance du parti.

Alors que Cellou Dalein Diallo tente de resserrer les rangs en plaçant des fidèles à des postes clés, la réaction publique de Joachim Baba Millimono met en lumière les fractures persistantes au sein d’un parti en quête de renouvellement et de stabilité.

Mohamed Sylla

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