Le corps sans vie de Boubacar Diallo, un jeune tailleur d’une trentaine d’années, a été découvert ce lundi matin dans son atelier, situé non loin de l’échangeur.
Originaire de Télimélé, il était installé à Conakry depuis peu, partageant son lieu de travail avec un compagnon qui, étrangement, reste introuvable depuis l’incident.
L’alerte a été donnée par un individu qui aurait aperçu des traces de sang et de l’argent éparpillé sur le sol en pénétrant dans l’atelier. Pris de panique, il a immédiatement contacté le propriétaire du local, basé à Siguiri, avant de disparaître sans laisser de traces. Cette disparition intrigue et alimente les spéculations sur les circonstances du drame.
Rapidement, les autorités locales, accompagnées de la police et de la gendarmerie, ont investi les lieux. À l’intérieur, la scène était troublante : le corps de la victime, partiellement recouvert d’une serviette, gisait dans l’atelier.
Un voisin, témoin des premières constatations, confie que jamais un tel événement ne s’était produit dans le quartier.
Prévenu par un sage du quartier de Koloma, le frère aîné du défunt s’est précipité sur place, encore sous le choc de cette disparition brutale. Il évoque un frère travailleur, qui passait souvent ses nuits dans son atelier aux côtés d’un ami. Pourtant, personne ne semble en mesure d’expliquer ce qui s’est réellement passé cette nuit-là.
Le corps a été transporté à l’hôpital Ignace Deen pour une autopsie qui pourrait éclairer les causes du décès. Mais en attendant les conclusions médicales, une question demeure : s’agit-il d’un crime, d’un accident ou d’un drame encore plus complexe ?
Une chose est certaine, cette affaire soulève bien des interrogations, et son compagnon disparu est désormais au cœur de toutes les attentions.
Mohamed Sylla