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Alpha Condé dénonce la suspension de son parti et appelle à la résistance

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L’ancien président guinéen Alpha Condé a vivement réagi à la suspension de plusieurs partis politiques, dont le sien, le RPG Arc-en-ciel, décidée par le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.

Dans un message adressé à ses militants via sa page Facebook, il dénonce une décision arbitraire de la junte au pouvoir et appelle à la mobilisation.

« Les forces du mal, la junte au pouvoir en Guinée, illégitimes et impopulaires, veulent vous faire taire. », a affirmé Alpha Condé.

« Elles tentent de vous imposer un choix qui n’est pas le vôtre : celui de la soumission et du renoncement. Mais qu’elles sachent une chose : on ne muselle pas un peuple libre ! », a-t-il ajouté.

La suspension du RPG Arc-en-ciel, ancien parti au pouvoir, intervient dans un contexte de tensions entre la junte dirigée par le général Mamadi Doumbouya et les formations politiques traditionnelles.

Cette mesure concerne également d’autres partis, renforçant les inquiétudes sur l’état de la démocratie et des libertés politiques en Guinée.

Alpha Condé, qui a dirigé le pays de 2010 à 2021 avant d’être renversé par un coup d’État militaire, réaffirme son engagement aux côtés de ses partisans.

« Les suspensions et dissolutions de nos partis politiques ? Un non-événement ! Rien ni personne ne peut effacer notre engagement ni éteindre la flamme de notre combat. », a-t-il déclaré.

L’ex-président a appelé ses militants à ne pas se laisser gagner par le doute.

« Ne cédez pas au découragement, car le découragement n’est ni RPG ni guinéen ! », a-t-il martelé, avant de conclure par un message d’espoir.

« Quelles que soient les circonstances, je suis et je resterai à vos côtés en tant que président de la République. Le combat continue plus que jamais et la victoire est certaine. », a renchéri le président Alpha Condé.

La suspension du RPG Arc-en-ciel et d’autres partis risque d’exacerber les tensions entre l’actuel pouvoir militaire et l’opposition, dans un pays toujours en attente d’un retour à un régime civil.

Les réactions des acteurs politiques et de la communauté internationale restent très attendues.

Mohamed Sylla

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